nom&prénom: choi tae hyun. Célébrité: byun baek hyun ; exo-k. âge: 19 années. date de naissance: premier décembre. lieu de naissance: busan . nationalité: sud-coréenne. orientation sexuelle: bisexuel, penchants hétéro. Emploi/études: mixeur dans un groupe (s'occupe du synthé et un peu de guitare) groupe désiré: purple diamond.

Que penserais tes parents de la vie que tu mènes ? Seraient-ils heureux ou non .. C'est une bonne question. Ils seraient sans doute très heureux du fait que j'aie pu réaliser mon rêve. Mais quelque chose me dit, qu'au fond, ils seraient tristes. Mes parents voulaient que je fasse des études. Mais je n'ai rien fait. J'ai terminé le lycée, et je suis d'office entré dans un groupe. Depuis tout petit, je joue de la guitare et du synthé. Quoique du synthé, j'ai commencé à en jouer aux environs de douze ans, alors que la guitare, c'était dix ans. C'était papa qui me l'avait offert.

Comment décrirais-tu ta vie ? C'est un long fleuve tranquille qui ne sera jamais dérangé. La routine, la routine, toujours la routine. C'est tellement agréable, la routine. Ma vie d'aujourd'hui.

Que dirait de toi tes amis ? Mh .. je n'en ai aucune idée. Ils diraient peut-être que je suis le genre de personne qui dort beaucoup, qui ronfle aussi en dormant. Je comprend aussi très rarement leurs blagues. Mais je ris pour rien. Je me rattrape là, au moins. Ils diraient aussi que je suis quelqu'un qui reste souvent planté comme un pommier. Je réfléchis beaucoup, et quand j'observe quelqu'un, je n'arrive pas à décoller mes yeux de lui. Et du coup, je réfléchis tout en observant. Et on me bouscule. Mais je suis un gentil garçon, donc jamais je ne me suis plains. J'ai arrêté de me plaindre il y'a belle lurette. Je pense que c'est une qualité, ça. Je supporte les plaintes de mes amis, mais ils n'ont pas à supporter les miennes, vu que je n'en libère pas. Ils diraient aussi qu'il ne faut jamais me confier quoique ce soit ; j'ai deux mains à la place des pieds. Je marche terriblement mal, qu'ils me disent souvent. Je fais souvent tomber ma guitare, mais je la rattrape de justesse, maintenant.

Qu'en est-il de ta vie sentimentale ? J'aimerai ne pas en parler. Vraiment. Mais bon, je vais me soumettre, à nouveau. Je suis amoureux de quelqu'un. Mais cette personne ne me voit pas, je ne suis qu'un ami pour elle, j'en suis sûr. Je me retrouve facilement blessé par son comportement, car elle ne voit pas à quel point je veux prendre soin d'elle et l'éloigner du danger qui la guette. Mais cette personne n'est qu'une personne imbécile.

As-tu un souvenir réellement marquant que tu aimerais partager ? Quand j'avais dix ans, mon père m'a offert une guitare. Deux mois après, il n'est jamais revenu de son travail. Ma mère m'avait dit qu'il avait prit des congés. La bonne blague. Il est mort.

Qu'as-tu oublié ? réponse (uniquement pour les groupes 3 et 4)

Quel genre de personne penses-tu avoir été ? réponse (uniquement pour le groupe 3)

« Tae Hyun, pose ce chocolat. Tae Hyun, tu vas grossir. Tae Hyun, ne touches pas au sable. Tae Hyun, ne reste pas dans mes pieds. Tae Hyun, va donc dormir. Tae Hyun, laisse papa et maman. Tae Hyun. » Depuis tout petit, c'est comme ça. Non, en fait. C'était seulement quand j'avais cinq ans. Selon mes parents, j'étais le gamin le plus insupportable au monde. Toujours entrain de gigoter, de vouloir toucher à tout et de les coller. Maman a toujours été quelqu'un qui aimait avoir son propre espace. Elle avait comme une ligne invisible. Si on touche cette ligne, elle nous trucidait. Je dis nous, mais je suis fils unique. Maman m'adorait, là n'était pas le problème, mais elle rentrait souvent fatiguée. Maman était la secrétaire de papa. Et maman portait toujours des talons, alors qu'elle ne supportait pas ça. Elle se plaignait toujours. Maman n'a jamais était satisfaite de ce qu'elle avait. Elle grondait souvent papa. Alors moi aussi je le grondait. Car maman était mon modèle, car maman était une personne forte et que moi, je ne l'étais pas. Je tombais souvent. Je rentrais souvent avec des bleus sur les genoux, le visage plein de bous ou d'autres bêtises comme ça. Je tâchais souvent mes affaires, et maman n'aimait pas ça. Elle me grondait aussi, alors je me grondais. Je faisais tout comme elle. Elle faisait la vaisselle, alors je la faisais. Elle repassait, alors j'ai essayé. J'ai essayé. Je n'ai jamais recommencé. Le fer et tombé à quelques centimètres de mon pied, et je me suis presque brûlé. Alors je n'ai jamais recommencé. Et maman me l'avait interdit.


Et comme à mon habitude, je descendais les escaliers rapidement. Papa venait de rentrer. Papa était un avocat très prisé. Il gagnait souvent ses procès. Mais l'argent qu'il gagnait, il le dépensait ailleurs. C'est pour ça qu'on vivait dans une petite maison. Petite mais un minimum entretenue. Je me rappelle encore de la fois où je suis tombé sur le parquet. Il n'y avait pas de clous. Alors que chez un ami, il y'avait un clou qui dépassait. Je me blottissais dans les bras de mon père, et ce dernier me fit signe de me décoller. Et il me tendit une guitare. « C'est un cadeau pour ton anniversaire, Tae Hyun. » Mon anniversaire, on le fêtait jamais. Vu que je suis né en décembre, maman disait que noël comptait pour mon anniversaire. Du coup, je n'avais pas de cadeaux pour mon anniversaire, mais pour noël. Et là, c'était le premier décembre. Le jour de mon anniversaire. Et papa venait de m'offrir une guitare. J'avais dit à papa, quelques mois plus tôt, que je rêvais de pouvoir gratter des cordes. J'avais vu des musiciens faire ça, dans des rues, et je voulais faire comme eux. Mais papa ne m'avait pas répondu. Il m'avait juste dit de faire semblant de jouer. Et il venait de m'acheter une guitare. Deux mois après, papa est mort. Comment ? Je ne sais pas. Maman ne me l'a jamais dit. Elle m'a toujours fait abstraction de ça. Elle ne me l'a jamais dit, même maintenant, je ne le sais pas.


Après le décès de papa, maman et moi étions partis à Londres. Puis nous avions finalement hébergé chez de la famille très éloignée, vivant au canada. Londres, je n'y aie vécu qu'un mois. Mais bon. Au Canada, il y'avait une fille que j'aimait beaucoup. J'avais treize ans. Cette fille me plaisait vraiment. Elle était belle, admirable, adorable et gentille avec moi. C'était la seule qui acceptait mes origines. J'avais eu beaucoup d'insultes, dues à mes yeux et à ma peau. Mais la fille s'était mise à m'insulter. Alors je la détestais. Les cours que j'avais, je les ai eus avec la mère de famille. Elle me donnait des cours en coréen. J'avais appris l'anglais, aussi, mais je ne pouvais pas réellement le parler correctement. J'avais un accent trop pourri, selon maman. Quand j'étais dans les magasins avec elle, elle me disait de ne rien dire car elle avait peur de ce que les autres diraient. Alors je ne disais rien. A quatorze ans, j'oubliais toujours de parler anglais en public. Car j'écoutais maman. Mais un jour, j'ai perdu maman. Et j'ai demandé à des gens de me dire si ils l'avaient vu. Mais ils me regardaient avec de gros yeux. J'avais pourtant bien dit que je parlais de maman. Je parlais en anglais. Mais ils passaient leur chemin, faisant des signes étranges. Et maman est sortie de nulle part. Elle était fâchée. Le soir même, je n'avais pas mangé. Maman m'avait dit que j'étais un fils indigne, que j'avais ruiné toute la réputation qu'elle s'était faite. Alors que personne n'avait redit ça. Qu'il y'avait un jeune garçon coréen de quatorze ans avec un mauvais accent. Je n'ai pas compris maman. pourquoi m'en voulait-elle pour ça ? Ce n'était rien. Vraiment rien. « TU N'AS MÊME PAS DE RÉPUTATION ! » Et c'était sorti tout seul. Et maman m'avait baffé. Je suis resté enfermé dans ma chambre pendant deux jours. En mangeant le plateau que la maîtresse de maison m'apportait chaque matin. Chaque soirs, maman venait me parler. Mais je ne lui répondais pas. Maman m'avait baffé et elle m'avait dit que j'étais une erreur. Juste pour des mots échappés. A cause de la peur. J'avais peur d'avoir perdu ma maman. Mais elle ne pouvait pas le comprendre. Maman tenait une épicerie, et certains clients venaient lui demander de mes nouvelles. C'était la maîtresse de maison qui me l'avait dit. Elle me racontait la journée de maman chaque jours. Et finalement, je suis sorti. Mais ce n'était pas pour être gentil. Pendant trois années, j'étais une vraie teigne. Je jouais de mes instruments chez moi, je parlais à de mauvaises personnes et j'insultais les adultes. J'ai même été arrêté. Mais je n'avais rien fait. On m'avait dit que j'avais commis un meurtre. Mais je n'avais rien fait. « Se droguait-il ? Oui ? Mh. C'était ça, alors. Il était drogué. Peut-être que tout lui a échappé. Mais rien n'empêche qu'il a tué. » Je l'avais entendu sans faire exprès. Je m'étais glissé contre la porte du salon. Il y'avait un policier. Je n'avais rien fait. D'accord, j'avais touché à de la poudre blanche. Mais on m'avait dit que, grâce à elle, tout partira. Alors j'en avais pris beaucoup. Pour oublier papa. Pour oublier maman. Pour que tout parte. Et j'avais tué quelqu'un, apparemment. Par je ne sais quel moyen, ils ont finis par accuser quelqu'un d'autre. Mais je pense toujours que je l'ai tué, cette personne. Je ne sais pas qui c'est. Mais ma mère me le reprochait encore et encore. Jusqu'à mes 19 ans.


« Tu vas voir, Tae Hyun, c'est un bon endroit. » C'était la femme chez qui j'avais vécu pendant un moment. C'était celle qui m'avait presque élevé après ma mère. Ma mère m'avait abandonné. Elle était partie, comme papa. Un braquage. Maman était partie, et la femme qui s'occupait de moi avait décidé de m'envoyer quelque part à Busan. Je rangeais mollement le billet d'avion. « Je t'enverrai de l'argent chaque mois. D'accord ? Prend soin de toi, mh ? » Il reçu un baiser sur le front, et elle tapa son épaule, lui faisant signe de partir. Et Tae Hyun abandonna une fois de plus des souvenirs. Encore. Toujours.


« Eum .. je .. bonjour. »[/b] Je m'inclinais. J'étais en face d'un groupe. Ce groupe avait placardé des affiches sur tous les quartiers, et je n'y avais pas échappé en faisant mes courses au Pink Opal Market. J'étais de suite attiré. J'avais continué le lycée en Amérique, faisant des bêtises inconcevables ; je n'avais pas pris la peine d'étudier plus que ça. Du coup, mon avenir était fichu. Soit je devenais cireur de chaussures, soit musicien. Et j'espérais sincèrement que le groupe m'engagerait. Ce qu'ils firent. Moi, ma guitare et mon synthé étions choisis. Euphorie, joie ... tout ça était relié à moi. En tout cas ; je comptais bien tout oublier. Jusqu'au dernier souvenir. Mais c'était impossible, je me souvenais de tout. Je me demandais toujours si papa et maman me voyaient, et si ils étaient fiers, si je n'étais pas un fils si indigne. Dire que j'ai foutu ma vie en l'air à cause de ces quelques mots.

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