nom&prénom: Cha Cheol Soo. Célébrité: Kim Jae Seop/AJ [U-Kiss]. âge: 23 ans. date de naissance: 12 avril 1990. lieu de naissance: Busan. nationalité: Coréenne. orientation sexuelle: Bi'. Emploi/études: Photographe animalier plutôt réputé & donne des cours particulier de guitare. groupe désiré: Brown Obsidian.

Que penserais tes parents de la vie que tu mènes ? Je ne sais pas … Ils seraient sans doute fiers. Du moins je suppose. Je vie de ma passion pour la photographie, ce que ma mère m’a toujours poussé faire et on ne peut pas dire que je fasse beaucoup de conneries, contrairement à avant. Je sais que mes parents ne sont plus de ce monde, c’est peut-être ce qui m’a poussé à changer, je n’en sais trop rien. J’ai oublié beaucoup de choses à vrai dire … Mais il y des souvenirs qui marquent et qui deviennent indélébiles. Je me souviens vaguement de mes parents, je pense ne pas avoir été un bon fils de leur vivant, alors … Oui, je pense qu’ils seraient fiers. J’aurais mieux fait de les rendre fiers de moi avant, maintenant il est trop tard. J’aimerai tellement savoir ce qu’ils pensent vraiment de ce que je suis devenu …

Comment décrirais-tu ta vie ? J’ai une vie plutôt tranquille, boulot, soirée, dodo … Une routine qui me plait plutôt bien … Je passe aussi beaucoup de temps à jouer de la guitare ou … Rechercher ces souvenirs qui me manquent. Tout ce que j’ai perdu avant de débarquer ici. Depuis quatre ans à chercher encore et toujours, j’ai réunis quelques informations sur ce que j’étais avant, mais … Ce n’est pas grand-chose. Je n’ai pas la réponse à toutes mes questions. Dans cette vie, je me sens parfois vide, incomplet à cause de ce passé que je n’ai plus. Dans ces moments-là, mon côté dépressifs semblent resurgir et je bois pour oublier. Je sais c’est débile, je cherche à me souvenir, mais dans un autre sens j’essaie de brouiller mon esprit. Peut-être que je ne suis pas prêts à récupérer ce que j’ai oublié … Je suis un peu perdu, il y a trop de questions sans réponses. Alors j’essaie de vivre normalement, profiter, après tout je suis encore en vie. Mais cette absence de passé me perturbe et je veux savoir …

Que dirait de toi tes amis ? Mes amis ? Ils diraient sans doute que je suis un vrai papa-poule avec tous ceux qui me sont chers et qu’au contraire, je suis vrai salaud avec ceux que je ne peux pas voir en peinture. Ce n’est pas faux. Pourquoi je serai aimable avec des gens que je n’aime pas ? Je suis du genre franc et à bien faire la distinction entre ceux que j’apprécie et les autres. Ils ajouteraient sûrement que parfois je peux avoir des tendances bipolaires, pas toujours mais cela arrive. Dans ces moments-là, je me saoul jusqu’à en être malade, au moins j’oublie pendant quelques heures mon mal-être. Ces crises bipolaires sont rare et heureusement pour moi. Pour finir, ils diraient que malgré mes problèmes, je peux être quelqu’un de vraiment sympathique et adorable. Qu’est-ce que je ne ferai pas pour ceux que j’appelle « mes amis ».

Qu'en est-il de ta vie sentimentale ? Ma vie sentimentale ? C'est un joyeux bordel, sans vouloir être vulgaire. À vrai dire depuis que je suis ici, c’est-à-dire soit quatre ans, je n’ai jamais connu l’amour une seule fois. Comme si mon cœur avait été verrouillé à ce moment-là. Enfin, l’amour le vrai je veux dire. J’ai eu des histoires pas sérieuse, genre quelques semaines, mais je suis le pro’ pour les coups d’un soir. L’amour est un sentiment beaucoup trop destructeur, j’en ai déjà payé les frais et pour le moment, je ne veux pas m’encombrer de ce sentiment, qui devient très vite une faiblesse pour moi. Alors, je me contente de draguer en soirée ou de m’amuse le temps d’une nuit avec des filles, comme des garçons, je ne suis pas difficile. Tant que l’amour n’entre pas en jeu et puis de toute façon … Qui voudrait de quelqu’un comme moi ?

As-tu un souvenir réellement marquant que tu aimerais partager ? Un souvenir marquant … Sans aucun doute le jour de la mort de mes parents, alors que je n’avais que dix-sept ans. Ils ont perdu la vie dans un accident de voiture, causé par un mec ivre qui arrivait à contre sens. Ils n’ont pas été les seuls à perdre la vie dans cet accident, mais sans vouloir être méchant, les autres m’importent peu, alors que j’ai perdu mes parents. Je n’ai jamais été un fils exemplaire, c’était même tout le contraire, sauf que cela je l’ai réalisé trop tard. J’ai été très affecté par cet accident, d’autant plus que j’aurais dû être en voiture avec eux, ce jour-là. Mais je n’en ai encore fait qu’à ma tête et j’ai préféré faire le mur pour aller rejoindre des potes, plutôt que d’aller voir de la famille avec eux. Je serais sûrement mort, si j’avais été dans la voiture avec eux. Je ne sais pas si je dois prendre cela comme une seconde chance ou comme un fardeau toujours un peu plus lourd à porter chaque jour. L’annonce de cet accident et de la mort de mes parents a été très difficile pour moi … Et la période qui a suivis, n’a fait s’empirer les choses. J’en ai gardé beaucoup de séquelle. C’est peut-être à cause de tout ce qui s’est passé, que j’ai perdu mes souvenirs ? Je me souviens de plusieurs choses concernant mes parents ou des moments passés avec eux … Je m’accroche à ces souvenirs, car je ne veux pas les perdre, pour rien au monde.

Qu'as-tu oublié ?
J’ai oublié ce que c’est que d’aimer. J’ai l’impression de n’avoir jamais ressentis ce sentiment, à part avec mes parents et mes quelques amis proches … Pourtant je sais qu’avant, l’accident j’avais une petite-amie, du moins ce visage familier que je vois en rêve, j’ai le pressentiment que je l’aimais, vraiment, comme deux âme-sœur. Quand on m’a annoncé que mes parents étaient mort, j’ai apparemment perdu connaissance … Je ne m’en souviens absolument, ni même d’avoir été pris en charge par des amis très proches de mes parents. Ils venaient souvent me voir à l’hôpital, mais je suis incapable de me souvenirs de cette année partagé avec eux ... J’ai oublié que j’avais fais une tentative de suicide, plusieurs même … C’est pour cela que j’ai été emmené à l’hôpital pour être sous surveillance, puis en psychiatrie pour être soigné, je devenais dangereusement bipolaire. Mes souvenirs remontent seulement au début de mon séjour en psychiatrie pas avant. Mis-à-part l’annonce la mort de mes parents, c’est le seul souvenir visiblement sauvé … Je ne me souviens pas avoir été, un fils exécrable et que je faisais tourner en bourrique mes parents. Ils n’avaient aucune autorité sur moi. Je faisais le mur, je sortais, je buvais et parfois même je me droguais … À l’école j’étais pire qu’un cancre … J’ai tout perdu de mes quatorze ans à mes dix-huit ans … Tout, saut ce fameux jours où mes parents sont morts et comment j'ai échappé de près à la mort, en faisant le mur au lieu d'aller avec eux.

Quel genre de personne penses-tu avoir été ? Je ne sais pas … C’est difficile à dire étant donné ce gros trou dans ma mémoire, qui était censé être mon adolescence. Alors je vais me baser sur ce que l’on m’a dit. J’espère avoir rendu mes parents fiers, même si j’en doute très fortement d’après ce que j’ai pu apprendre de ma vie d’avant. Quand j’ai emménagé ici, j’ai pris avec moi pleins d’affaires qui appartenaient à mes parents, que ceux qui m’ont hébergé avaient pu récupérer. J’ai tout feuilleté, les albums photos, mes bulletins de notes et j’ai même trouvé … Le journal intime que tenait ma mère … Sur les photos, bien que je ne me souvienne pas de mon adolescence et donc de mon état d’esprit à cette époque, on avait l’air d’une famille heureuse, j’ai vaguement espéré avoir été un bon fils. Mais dans son journal ma mère disait tout le contraire. Elle ne me rabaissait pas, non loin de là. Elle avait juste peur pour moi, dans ce cahier, j’ai pu lire beaucoup des conneries que j’avais faites et elle disait aussi qu’elle s’inquiétait pour mon avenir. Alors à mon avis … Je ne devais pas être une personne exemplaire. Si seulement elle pouvait voir que j’ai changé et que j’ai un avenir plutôt convenable devant moi …

Je suis né en début des années 90 … Dans une famille plutôt modeste, rien d’extraordinaire, mais largement assez pour vivre. Ma mère était institutrice et pendant son temps libre elle adorait prendre des photos, qu’elle développait dans la chambre noire de la maison. Mon père lui était directeur d’une entreprise d’informatique et il adorait jouer de la guitare. Mes deux passions me viennes de mes parents et je pense à chacun d’eux chaque que je travaille en tant que photographe ou que je joue de la guitare pour mon plaisir. Je donne aussi quelques cours pour arrondir mes fins de mois. Bon … J’imagine que mon enfance, toute rose et heureuse ne vous intéresse pas …

J’aurais pu vous racontez des anecdotes croustillantes ou marrantes, sur mon adolescence remplie de conneries et que sais-je encore, mais … J’ai fait un blackout complet sur mon adolescence, certainement à cause du choc à l’annonce de la mort de mes parents. Je ne m’en souviens pas. Le seul souvenir qui reste encré dans ma mémoire, c’est les policiers qui venaient à la maison pour m’annoncer cette funèbre nouvelle. Ensuite, ce ne sont pas des souvenirs, je ne fais que répéter ce que l’on m’a dit, les médecins, des gens qui connaissaient mes parents … J’ai été hébergé par des amis de mes parents dont j’ai tout oublié. Ils venaient souvent me voir en psychiatrie, car je n’avais plus qu’eux, mais aucun souvenir d’eux ne me revient, avant leurs régulières visites à l’hôpital. J’ai donc un blackout complet entre mes quatorze ans et mes dix-huit ans. J’avais dix-huit ans et quelques mois, quand j’ai été admis en psychiatrie alors que je venais de faire une énième tentative de suicide. Ils en venaient à mes mettre dans un coma artificiel pour que je ne me fasse pas de mal. Puis je me suis réveillé dans cette chambre blanche … Seul … Ma première question a été de savoir si mes parents étaient vraiment mort ou si je n’avais pas rêvé hier … Oui, hier. Pour moi l’annonce de la mort de mes parents ne remontait pas à un an et demi, mais à la veille. Et puis … Tous mes souvenirs ne remontaient qu’à mes douze ou treize ans. Après c’est comme si j’avais longuement dormis.

Je suis resté en psychiatrie un peu plus d’un an. Au début, c’était vraiment l’enfer. Au temps pour moi, que pour les médecins qui étaient à ma charge. On ne pouvait pas me lâcher des yeux, sans que je cherche un moyen de quitter ce monde. Enfin cela dépendait … J’avais développé un trouble bipolaire. Quelques jours j’étais le plus heureux du monde, je semblais allait beaucoup mieux et du jour au lendemain, sans raison apparente, je ne voulais qu’une chose ; me donner la mort. Mais avec le temps, j’ai commencé à réellement aller mieux. À reprendre goût à la vie en quelques sortes. À l’hôpital je passais mon temps à jouer de la guitare ou prendre des photos quand j’étais autorisé à sortir dans la cour. Mais je parlais aussi beaucoup avec les autres patients, j’étais devenu très bavard, plus que je ne l’étais avant. Plus sociable et plus calme aussi … En bref, ma personnalité avait beaucoup changée. Ensuite j’ai été autorisé à sortir de l’hôpital, même si j’étais toujours sous suivis médical. Je n’avais pas envie de retourner dans la maison de mes parents et depuis le temps, elle devait être vendue. Les amis de mes parents m’ont proposé de venir vivre avec eux, mais … Je ne les avais déjà que trop embêté, ils avaient même payé mes frais d’hôpitaux. J’ai juste accepté le temps de trouver un job et un endroit ou vivre. J’avais dix-neuf ans et encore toute la vie devant moi. J’ai été pris comme apprentie par un photographe plutôt réputé en Corée et je suis venu vivre au Resort. Cet endroit plutôt calme … C’était ce qu’il me fallait.

Je vis là-bas depuis quatre ans. J’ai finis mon apprentissage depuis longtemps et je suis photographe à mon compte. Je me suis même spécialisé dans la photographie animalière, car j’adore la nature et les animaux … Sinon, ma vie ne contient rien d’autre de particulièrement intéressant. Mes troubles bipolaires refont surface de temps en temps, mais je n’ai plus ces idées suicidaires, du moins pour le moment. Je suis juste affreusement déprimé durant de court laps de temps … Mais je peux dire que je vais mieux et qu’une seconde chance m’a été donné …

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