Fronçant les sourcils à l'entente de ses paroles, il ne pouvait s'empêcher de le trouver tout à fait débile là tout de suite. Mais bon, il aura mit un peu d'ambiance dans sa vie aujourd'hui ce qui est déjà pas mal. Il lui fit un sourire au coin, penchant légèrement la tête sur le côté montrant bien qu'il se foutait un peu de sa tronche là tout de suite. « Tu ne diras sûrement pas la même chose quand tu la verras, enfin si ça arrive un jour. » Le regardant de haut en bas, il rigola doucement avant d'hausser les épaules en l'entendant parler une nouvelle fois. Ouais, il a une tête de pute en effet.... Ben quoi, c'est lui-même qui a dit que plusieurs voulaient le castrer, cela prouvait qu'il y en avait d'autre n'est ce pas? « Le lycéen imbu de lui-même te fait totalement de l'effet, sinon tu ne saurais pas là dans mon appartement à squatter pour des conneries. » dit-il avec un sourire au coin. La tout de suite, Munho ressemblait à un vrai gamin capricieux ce qui faisait rire le jeune lycéen, finalement il a trouvé pire que ceux de sa classe. La conversation continua sur la possibilité que Munho soit soumis dans une relation de sadomaso, à mourir de rire. « Ce n'est pas mon kiff, mais tu devrais essayer, ça te feras sûrement descendre de ton monde quelques heures. » Il alla ensuite mettre ses chaussures en n'oubliant pas de lancer un regard noir au plus âgé. 

Il se retourna d'un coup quand Munho lui mit une claque derrière la tête après qu'il lui ait dit qu'il devait se bouger, bon il l'avait traité de vieux mais ce n'était pas la mort tout de même. « Les filles aiment les mecs mignons et attentionnés pas les gros porc pervers comme toi. » Lui donnant un coup dans l'estomac, il sortit de l'appartement et referma derrière eux avant d'aller prendre le bus, se posant contre la vitre au fond. Ils sortent finalement du bus et Mason leva les yeux au ciel en l'entendant parler. « Je sais très bien que tu vas me bourrer pour pouvoir ensuite coucher avec moi, t'es tellement probable comme mec. » Tu rigolas avant de t'approcher et entrer dans la boîte, il passa tranquillement avec sa fausse carte d'identité et vu la façon dont il était habillé, il ne ressemblait pas vraiment à un lycéen. Il se dirigea tout de suite vers un coin fauteuil et s'y posa. « On verra qui trouvera la plus belle fille ce soir. » dit-il en le défiant du regard. Il commanda une vodka red bull et posa son regard sur la piste de danse, souriant à toutes les filles qui le regardait d'un air charmeur. Ca n'allait pas être difficile ce soir.

« On dirait un gosse du huit ans qui parle, grandit un peu mec. » Il leva les yeux au ciel et se leva pour aller se préparer à aller en boîte avec l'autre timbré à côté de lui. D'ailleurs, Mason savait très bien qu'il était là simplement parce qu'il lui plaisait, sinon il serait reparti aussi vite chez lui sans lui demander son reste. « En même temps, je t'avais prévenu de ne pas me toucher et qu'est ce que tu fais, tu me touches... C'est à tes risques et péril. » Lui fait un sourire au coin, et met ses chaussures tranquillement. « T'as une tête à kiffer ça désolé, et non si tu veux... Tu fermerais un peu ta bouche en soumis tu vois. » Il finit de mettre ses chaussures et se tourne vers lui. « Oui, je dis que tu es un pervers parce que t'as vraiment la tête de l'emploie. Je suis sûr que tu cours après tout ce qui bouge. » Dit-il en levant les yeux au ciel. Au fond, ils étaient tous les deux très différents dans leur façon d'être. « Va te faire foutre, tu vois. Tout le monde trouve que j'ai une tête mignonne tu vois. T'as juste de la merde dans les yeux. » Dit-il d'un ton sec, ouais nan il n'aimait pas qu'on dise qu'il n'est pas mignon car c'est totalement faux et il le sait très bien. Il sortit de chez lui et ferma la porte pour finalement aller prendre le bus. Ils ne tardèrent à arriver devant la boîte.

Une fois à l'intérieur, le jeune lycéen se posa dans un canapé et lui rappela que cela ne servait à rien de le bourrer pour pouvoir coucher après avec, cela ne marchera sans doute. Après tout, Mason ne boit pas beaucoup, il se contentera d'une vodka redbull pour être bien dans la soirée. « Moi puceau? Tu me connais très mal vraiment. » Bien sûr que non, il n'était pas puceau loin de là même. Il lui lança en quelque sorte un défi même si s'en était pas vraiment un finalement. Il le vit tout de suite partir vers la piste de danse, pendant que Mason se contenta de rester assit regardant la piste de danse. Des filles le regardaient déjà avec attention mais bizarrement même si Mason aimait les deux sexes, Mason a toujours eu un faible pour les hommes plus que les femmes. Une jolie femme est venue lui parler mais il l'a gentiment envoyé boulé, avec délicatesse vraiment. Il vit ensuite Munho revenir vers lui et il en conclu que la chasse n'a pas été fructueuse. « Je me contente d'observer même si je me sens observer également. Je n'aime pas vraiment les coups d'un soir et puis, je préfère vraiment les hommes. » Dit-il en haussant les épaules. Il se mit bien sur le canapé et bu un peu de sa vodka redbull. « Tu t'es pris un vent c'est ça ? » Dit-il avec un sourire au coin. Il aime se foutre de sa tronche mais ça tout le monde l'a compris.

Ce mec est un vrai gamin sérieusement, il n'y a pas un moment où il peut se comporter comme un adulte? Ou c'est seulement parce qu'il est avec lui qu'il est comme ça. Mason préféra ne pas répondre et se contenta de continuer à se préparer. La chose qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'il lui parle de ses parents. Mason se rédit d'un coup et se redressa plantant son regard dure dans le sien. « Là tout de suite tu ferais mieux de la fermer, si tu ne veux pas te retrouver la gueule dans le mur tu vois. Tu ne me poses aucune question sur ma vie, mes parents sont morts okay?! » Dit-il d'une voix dure. Il ne fit même pas attention au reste de ses paroles et préféra tout simplement finir de s'habiller avant de sortir de l'appartement, là tout de suite, il n'était plus si motivé que cela. Mason ne supporte pas qu'on lui parle de ses parents, c'est le moment de sa vie qu'il veut absolument oublié. C'est pour cela qu'il les dit morts, puis de toute façon il est mort pour eux également alors tout va bien pour le meilleur des mondes. Ils prirent le bus et arrivèrent finalement dans la boîte. Après un espèce de défit lancé, l'autre débile partit en direction de la piste de danse pendant que Mason se contentait de regarder là où il était. Il a plutôt du succès d'ailleurs, vu le nombre de femme qui le regarde. Peut de temps après, l'autre dragueur revient seul, quoi il s'est prit un vent ? « Elle... elle ... Elle m'observent et il doit en avoir d'autre. » dit-il en montrant d'un coup de tête les filles qui l'observaient. A croire qu'il avait vraiment du succès finalement.

« Si ça te fait kiffer de baiser tout ce qui bouge, c'est ton problème mec. Je préfère les relations sérieuses avec des sentiments, c'est sûrement pour cela qu'on s'entend pas tous les deux. » dit-il en tournant la tête doucement vers lui, le regardant de haut en bas. Il leva les yeux au ciel en l'entendant dire des conneries plus grosse que lui, il n'eut d'ailleurs pas le temps de réagir que Munho l'a déjà tiré sur la piste de danse. Le fait qu'il se colle ainsi contre lui, l'énervait quelque peu puisqu'il n'aime pas qu'on le touche. Mais il se dit que c'est la dernière fois qu'il le verra, alors autant lui faire plaisir. Bon par contre, il lui releva tout de même les mains qui s'étaient posé sur ses fesses. « J'accepte que tu me colles mais n'en profite pas ! » dit-il en lui hurlant dans l'oreille. Il allait calmer ses hormones maintenant n'est ce pas? Mason se mit à bouger en rythme avec la musique, laissant bizarrement la tête de Munho dans son cou pendant qu'il sentait des regards sur lui. Il repéra même un mec lui faire des sourires au coin, typiquement dragueur... Puis il est pas mal en fait, pas mal du tout même. « Je crois que j'ai trouvé celui qui me faut. » dit-il avec un sourire au coin. Alors il le dégage maintenant le munho ou pas?

Plusieurs frissons te parcourent, à l'idée de voir ta belle gueule étalée contre un mur. Ouais bon non, peut-être. Il est plus jeune que toi, mais tu as quand même peur. Il t'a bien défoncé le mollet tout à l'heure, alors bon. Tu tousses et tu préfères le suivre jusqu'à la boîte, plutôt que de ramener ta poire dessus. Une fois à l'intérieur, tu te diriges rapidement en piste, mais la pêche est plutôt mauvaise ; tu te retrouves avec un thon. Un thon à l'état brute. Une femme très très poilue. D'ailleurs, tu doutes sur un truc ; femme ou homme ? Tu retournes donc rapidement te cacher à côté de Mason, avant d'arquer un sourcil. Plutôt aimer le petiot. Plutôt beaucoup, même. Tu souris et tu l'applaudis. « Waah, j'ai du me tromper alors. Félicitations ! » Mais  t'as pas perdu, non. T'as pas dit ton dernier mot, non. Loin de là. Tu ricanes à la suite. Les sentiments, les sentiments. Ah, un truc dont t'aimes parler bon dieu. « Je suppose que ouais, c'est pour ça qu'on s'entend pas. » Dis-tu en rigolant. Puis tu t'approches de son oreille et chuchotes. « Je vais te confier un truc, je suis jamais tombé amoureux. » Tu t'éloignes de lui, et tu t'enfonces dans le fauteuil. « On peut dire que je suis puceau sur ce point là mh. Mais bon, tu devrais t'y mettre aux coups d'un soir. »  Conseil d'un plus vieux sans aucune vie amoureuse. « J'ai rencontré la plus part de mes amis dedans. » Et le hasard fait bien les choses. Tu as du couché avec quatre de tes amis, avant qu'ils ne le deviennent. D'ailleurs, ils sont tous en couple maintenant. Ils disent que c'était une connerie, qu'ils étaient saouls et compagnie. Mais toi tu les approuves, sans le penser. Après tout, ils sont tes amis. Hélas pour eux, c'étaient des bons coups. Alors tu n'approuves pas mentalement. Quant à ta manière de gagner, tu vas te servir de Mason. Après tout, si tu montres comment tu bouges tes fesses, les filles vont peut-être rappliquer ? Ou les hommes. Tu vises les deux ce soir. Quoique tu penches plus vers les filles.  Sans doute pour contredire Mason, aller dans un sens opposer. Et c'est presque automatiquement, comme un réflexe, que tes mains se retrouvent sur son popotin. Eh. Tu te fais rejeté sur ce point là. Pas l'habitude, ça vexe légèrement ton ego. Tu soupires avant de grimacer quand il te gueule dans les oreilles. Et tu vas lui rendre la pareil. Tu lui gueules aussi dans les oreilles ; « T'inquiète pas je fais juste ça pour attirer les gens couillon. » Tu soupires, agacé, mais tu restes collé à lui. Dans son cou. Il a une bonne odeur, tiens. Bueno. Tes mains se baladent dans ses cheveux. Encore un mauvais réflexe. Sauf que c'est pour leur plus grand bonheur, étant donné que ses cheveux sont agréables. Tu souris encore, puis tu te décolles automatiquement quand il dit que sa pèche est bonne. Soit. Tu vas aller flirter ailleurs. « Qui ça ? » Eho. Je t'ai dit que t'allais flirter ailleurs, pas faire la femme trompée ! « C'est qui ? » Diantre, Mun Ho .. va déverser tes hormones ailleurs bordel. Tu regardes un peu partout avant de voir un mec, sourire au coin, regarder Mason. Tu arques un sourcil et tu ricanes, amusé. « Tu m'as bien dit que t'aimais pas ça, les coups d'un soir ? Tu comptes coucher avec lui ? » Eh, c'est quoi cet interrogatoire ? Tu passes tes mains sur ses épaules. Yaah. Ecoute, tu vas te décrocher de lui et partir draguer ailleurs, ok ? Tu vas te prendre un râteau et ton ego crèvera dans les pires circonstances qui soient. Mais bon, on appelle ça insouciance voire intérêt soudain pour gamin défonceur d'estomac. Tu lui lances un regard malsain puis tu le lâches. Aaah, enfin, la raison t'es revenue ! « Je vais chercher à boire. Tu veux ? » .. Très bien très bien. Im Mun Ho, tu es officiellement un fou. Tu penches la tête, puis tu t'étires. Tu vas finalement au bar, n'étant pas d'un naturel très patient, et tu commandes une vodka pour toi. Si il en voudra une, t'y retourneras. Dose de gentillesse ?  Tu retournes rapidement vers lui, verre à la main, et tu bois dedans en le fixant. Puis tu te fais bousculer. Et tu  renverses le verre sur lui. Quel con.

Bien sûr, il plaisait aux femmes, il ne fallait pas en douter vu la tête qu'il avait après tout. Mais bon à croire que Munho ne l'avait pas encore compris, il a tout de même ouvert les yeux. Il sourit quand il l'entendit le félicité, mais cela ne voulait pas dire qu'il avait gagné après tout. De toute façon, ils étaient tous les deux très différents dans leur façon de voir les choses, comme la vision des relations qu'ils ont tous les deux. Mason préfère les relations amoureuses sérieuses alors que Munho se contente des coups d'un soir. C'est pour cela qu'ils ne s'entendent pas vraiment tous les deux, Munho est encore un gamin alors que Mason a grandi beaucoup trop vite à cause de son passé. « C'est pas en agissant ainsi que tu vas tomber amoureux, loin de là même. » Dit-il avec un ton de reproche. Il n'aimait pas vraiment les mecs dans son genre mais bon, il savait très bien depuis le début qu'il était ce genre de mec, après tout il a la gueule de l'emploie. « J'imagine la tête de tes potes, si ils sont tous comme toi. Ça promet vraiment... » dit-il en levant les yeux au ciel. Mon dieu, le phénomène que cela doit-être. En peu de temps seulement, il se trouva sur la piste de danse collé contre Munho... oui, il est resté calme et ne lui a pas défoncé la tête quoi qu'il aurait bien voulu en sentant ses mains sur ses fesses. Chose qu'il changea rapidement puisqu'il lui retira les mains tout de suite. Il n'hésita pas à lui hurler dans les oreilles ce qui lui rendit bien: « Aish, c'est pas en me touchant que tu vas réussir à trouver une meuf. Ta technique de drague est complètement pourri. » dit-il en le décollant un peu de lui.

Mason trouva rapidement quelqu'un à son goût qui n'arrêtait pas de le regarder malgré le fait que l'autre débile soit collé contre lui. Il n'hésita pas à le dire à Munho, même si Mason savait très bien qu'il n'ira pas avec ce mec ce soir. Il est canon certes mais il semblait être comme Munho, un mec qui pense qu'à la baise. « Je ne suis pas comme toi mais pourquoi pas, après tout cela fait quelque temps que je n'ai pas eu de vrai relation amoureuse donc aucune relation sexuelle. Ca me permettra de me remettre sur le chemin. » dit-il avec un sourire au coin. Il le regarda avant d'hausser les épaules: « Prend moi une vodka redbull et n'essaye même pas de mettre de la drogue dans le verre. » dit-il en le regardant de haut en bas. Il sortit de la piste de danse, le mec qu'il l'avait repéré remarqua tout de suite qu'il était seul. Il commença à s'approcher de lui sous le regard de Mason quand finalement quelque chose de froid se renversa sur lui. Il sursauta et se retourna vers un Munho... « Putain mais le boulet ! AISH. » Il passa une main dans ses cheveux avant de le bousculer pour partir vers les toilettes pour se ressuyer un peu. Il entra dans les toilettes qui étaient bizarrement vide et retira son haut pour commencer à nettoyer sécher le maillot. « Il venait vers moi putain ! » ouais, il avait les nerfs là tout de suite parce que le mec venait vers lui et il aurait gagner mais il a fallu que le boulet arrive quoi. Enfin, il allait peut-être venir dans les toilettes, après tout Mason était torse nu là tout de suite dos à la porte en plus de cela.

« Je compte pas tomber amoureux. » Un sourire presque ironique gagne tes lèvres. « Ce n'est pas dans mes plans, alors je m'en branle complètement. » Et ce n'est pas comme si il n'avait pas entendu son ton de reproche. C'était même ce qui t'avait fait sourire ironiquement. Tomber amoureux impliquer beaucoup trop de problèmes. Tu remercies les films que tu as du regardé, contraint, avec les nanas. Enfin. T'arrives toujours vers le milieu. Mais tu regardes jusqu'à la fin. Enfin, jusqu'à ce que les filles désertent. En tout cas, tu avais compris quelque chose de très important ; c'est chiant. Enfin. C'est pas ton trip, quoi. Tu soupires doucement avant de lever les yeux vers lui. « Mes potes sont très amusants, eux. » Regard soutenu, puis rapidement baissé pour partir danser avec Mason. Puis tu soupires encore plus fort. Pas tort, pas tort, mais c'était ta technique. Les filles aiment bien les personnes qui les rejettent .. en tout cas quand tu en rejettes une, elle insiste plus. Mais tu retiens la leçon. Tes mains resteront plus haut. Tu te décolles pourtant rapidement de lui quand tu l'entends parler de quelqu'un d'autre, l'interrogeant comme un policier véreux. Et tu as tes réponses. Dont une qui te passe au travers de la gorge, bizarrement. « Je vois. » C'était dit d'un ton si froid, brr. T'étais vexé ? Contrarié ? Mh, difficile à définir, mais t'étais pas content. C'était donc sans écouter la suite de ses paroles, indiquant ce qu'il voulait boire, que tu partais chercher TA boisson. Pas la sienne. Et tu revenais, renversant, comme il le dit, tel un boulet ton verre sur lui. Tu te laisses bousculer, le regardant partir vers ce qui semble être les toilettes. Soit, qu'il parte. Tu le rejoindras après. Tu tournes ta tête vers le flirteur second, et tu lui lances un sourire mesquin, puis tu lui fais un joli doigt d'honneur. Doigt qu'il ne te rendra pas, car tu t'enfuis comme un lâche aux toilettes. Et le spectacle que tu vois en entrant ne te dérange pas le moins du monde. Plutôt sympa comme dos. Tu le regardes sur toutes les coutures, avant de te dire autre chose de gênant. De chiant. C'était peut-être l'autre qu'il s'attendait à voir nh ? Ouais. Tu soupires bruyamment et tu fermes la porte tout aussi violemment. Tu le poussais et tu prenais son maillot, pour le rincer et l'essorer. Tu lui lançais en pleine gueule. Agacé pour un rien. « On y retourne, magne. » Dis-tu en restant planté devant lui, retenant tes yeux.

« Fait ce que tu veux de ta vie, mec. » dit-il d'un ton lasse. Après tout, il s'en foutait totalement de sa vie. C'était pas son pote après tout, il était avec lui là parce qu'il n'avait pas le choix. Il ne fit même pas attention à ce que lui disait Munho, trouvant ses paroles complètement débile pour un mec de vingt-un ans aussi con que lui. « Fait ce que tu veux de ta vie mec, je suis pas ton pote et j'ai pas envie de le devenir. » dit-il sans même le regarder. Une fois sur la piste de danse, il commença à bouger son corps en rythme avec la musique tout en faisant attention à ne pas le toucher de trop. Il repéra facilement quelqu'un à son goût, bon quelqu'un qui semble être aussi dragueur que l'autre mais bon. Il n'hésita pas à le dire et puis même si il n'était pas un mec qui aime les coups d'un soir, cela fait longtemps qu'il n'a pas eu un coup d'un soir. Il ne fit même pas attention à Munho quand il partit chercher quelque chose au bar. Son regard posé sur sa proie de la soirée, il fut totalement surpris en sentant quelque chose de froid sur lui. Bien sûr ça ne pouvait qu'être ce débile qui viens de lui renverser le verre sur lui. Après une insulte, il le bouscula avant d'aller dans les toilettes pour sécher son haut. C'est torse nu qu'il commença à faire sécher son haut, dos à la porte inconsciemment il espérait que sa proie du soir vienne le rejoindre. Il ne fut pas surpris de voir Munho entrer dans les toilettes après lui. Il grogna de mécontentement quand il lui prit le haut des mains, le regardant laver son haut. Il fut surpris quand celui-ci lui balança le haut mouillé en pleine tronche, un haut mouillé en pleine gueule c'est comme si on se prenait un baffe en pleine face... Ca claque. « Ferme ta gueule ! Il t'arrive quoi là? D'ou tu me parles comme ça sérieux? Retourne sur la piste et fait moi pas chier. » Dit-il en lui lançant un regard dédaigneux. Il se retourna et recommença faire sécher son haut sous le sèche main. Totalement énervé de la façon qu'il a de lui parler, il se retient fortement de lui en coller une dans la gueule. « Dégage retourne dans la salle, après avoir sécher mon maillot je me casse. » Il le dit, il le fait. Il l'a totalement saoulé et il est pas prêt de lui parler après cela croyez le bien. Il remit son haut une fois sec et sortit de la boîte complètement énervé ne faisant pas attention aux gens qu'il a bousculé.

Quelle gentillesse, quelle finesse dans les mots. C'est affreux ce que tu te prends dans la gueule, n'empêche. Ton ego diminue de plus en plus. C'est mauvais. Très mauvais. Tu lui lances un regard agacé. Très agacé. Un regard noir suit. Vous dansez, après, pour que, à la fin, tu renverses ta vodka sur lui. Dans sa gueule. Bien fait. Avoue, tu l'as fait exprès, hein ? Il l'a bien mérité. Il a vexé ton ego. Ce sale gamin insolant. Mais tu n'en es qu'au début. Tu es affreux quand tu te venges, tout le monde le sait. Et tu vas te venger comme un as. Tu y réfléchis déjà quand tu te rends dans les toilettes. Toilettes dans lesquelles tu lui jettes le maillot mouillé en pleine gueule. Seconde partie de la vengeance. Et comme prévu, car tu commences à le cerner ce gamin, il s'énerve. Ta gueule, il t'arrive quoi et d'oû tu me parles comme ça. Retourne sur la piste, fais moi pas chier. Tu ricanes mentalement. Agacer autrui est si plaisant que tu pourrais le faire tous les jours, sans t'arrêter. Comme une drogue. Mais ce n'est que la seconde partie, comme je l'ai dit. Il y'a deux autres parties qui attendent le puceau. Tu le fixes partir des toilettes, le suivant encore comme un chien, jusqu'à la sortie. Tu le suis encore quelques minutes, avant que vous ne vous retrouviez dans une rue plutôt isolée. Bingo. Tu souris d'une manière très malsaine. Après tout, il a dit qu'il avait besoin d'une relation d'un soir pour se remettre sur le chemin. Alors tu vas lui donner raison. Quelle générosité. Vraiment. Tu le plaques comme une bête contre un mur, ne lui laissant pas vraiment le choix. Il t'a défoncé le mollet et l'estomac quand tu l'as touché, alors là tu vas te recevoir une baffe. C'est prévu. Tu es donc plutôt rapide dans tes gestes. Troisième partie de la vengeance enclenchée. Tu colles vos deux lèvres et lui donnes un baiser plutôt langoureux, tu le lâches rapidement et tu recolles vos lèvres. Dernière phase en marche. Tu descends ta main rapidement vers son maillot, tu la fais glisser en dessous du vêtement. Dernière phase presque terminée. Tu es très rapide dans tes gestes, et tu fais tout pour dominer. Tu es collé à lui et tu mets beaucoup de force. Enfin, tu tentes, quoi. Ta main à atteint sa cible, et tu pinces sa peau avant de le lâcher, t'éloignant le plus possible. Tu mets deux mains à côté de tes joues. « Je t'oblige pas à devenir un ami. » Et ça veut tout dire.

La tout de suite, il le saoulait mais grave. Jamais personne n'a eu le droit de lui parler ainsi depuis qu'il a repris sa vie en main, depuis qu'il s'est enfuie de chez lui. Alors pourquoi lui, il aurait le droit ?! Il lui lança un regard noir avant de finalement quitter les toilettes et la boîte une fois son haut sec. Marchant dans la rue sans même faire attention à quoi que ce soit, là tout de suite il fulminait tellement que de la fumer devait sortir de ses oreilles de rage. Mason fut surpris quand on le dirigea dans une ruelle et qu'on le plaqua contre le mur, tout de suite sa main partie en avant pour atterrir sur la joue du mec... Enfin, normalement c'est ce qu'elle aurait du faire mais finalement sa main fut arrêter par Munho. Son regard noir de colère plongé dans le sien, si il aurait pu le tuer c'est maintenant qu'il l'aurait fait. Il fut d'autant plus surpris quand les lèvres de Munho se posèrent sur ses lèvres, il ne réagit pas tout de suite d'ailleurs. Ce n'est que quand la main de Munho se posa sous son haut que Mason se tendit sous sa peau. « Tu cherches à quoi faire en fait? ... Je ne veux pas faire parti de ta liste des coups d'un soir. » dit-il d'un ton neutre. Pourtant, il ne le repoussait pas. Il le repoussa doucement et remit bien son haut passant une main dans ses cheveux. « Je ne contais pas avoir de relation sexuelle avec ce mec, je disais juste ça comme cela. Je ne veux pas coucher avec quelqu'un sans sentiment, c'est un de mes principes depuis le début. » Mordant sa lèvre doucement, il soupira et releva les yeux vers lui. « Mais tu embrasses très bien, je comprend pourquoi les filles s'intéressent à toi. » lui tapotant gentiment l'épaule. Il passa à côté de lui et remonta son pantalon avant de sortir de la ruelle sombre. Il ne lui en voulait pas car au fond, il le comprenait dans son geste. Il savait depuis le début qu'il était là parce qu'il lui plaisait, il n'était si con que cela. Certes un peu voyou sur les bords mais certainement pas con. « Je savais depuis le début que tu me suivais juste parce que je te plaisais physiquement, n'est ce pas? » tournant légèrement la tête vers lui doucement. Affichant un sourire au coin pour lui montrer qu'il le savait depuis le début après tout.

Ah, Mun Ho, Mun Ho. Cherches-tu toujours un moyen d'en finir avec la vie ou .. ? Ou tu cherches tout simplement à rester un peu plus avec lui ? Hors de question de réfléchir. Mh mh, impossible. Ton cerveau est juste rempli par ta petite vengeance face à sa colère et à sa fuite. C'est donc pour ça que tu te jettes presque sur lui tel un violeur, et que tu presses tes deux lèvres contre les siennes. Tu te venges trop mal, mec. Car tu es vite pris par ton "instinct" (disons ça comme ça) et tes mains deviennent de nouveau plus que baladeuses. Tu te laisses faire, quand il te repousse, haussant légèrement les sourcils. Tu souris. Un sourire sarcastique. Tu ricanes même dans ta barbe invisible. « Et moi je veux tout l'inverse. » Regard que tu fais charmeur. Si tu arrives à faire tomber des biches pour ça, lui ne tombera pas. Nein. T'es pas si con. Tu sais déjà qu'il dira non avec un regard dédaigneux à la suite. C'est pour ça que tu dois tout faire pour le faire craquer. Car après tout, ce que tu visais comme une simple vengeance, devenait rapidement intéressant, car le contact avec sa peau et ses lèvres t'avait plus que plu. Et tu n'as pas le temps de rajouter quoique ce soit qu'il termine sur un compliment, avant de passer tranquillement à côté de toi, partant. Tu restes béant. Fixant le sol. Tu racles ta gorge. Il vient de se foutre de toi, en plus. Son sourire n'avait pas démenti face à ta question mentale. Tu redresses tes deux yeux globuleux vers lui, avant de soupirer. « Et si tu me supportes c'est pour la même raison, non ? » Le tact n'a jamais était ton ami. « D'un côté, si tu veux des sentiments je pourrai t'en donner. » Tu t'avances dangereusement de lui. Après avoir était insolant, il te prenait pour un pervers sexuel. (bon, ok, tu déments pas mais voilà). « Mais ça ne sera pas vrai. » Eeet, tu crois qu'il va accepter avec ça ? Pff. Innocent que tu es Im Mun Ho. Tu fais le tour rapidement pour arriver en face de lui, posant tes manis sur son buste pour le reculer de nouveau dans la ruelle sombre. « Je peux savoir pourquoi tu es si insolant avec moi, au fait ? » ... Je crois bien que tu perds la boule. Car impossible de te suivre. Un coup tu veux le tuer, un autre tu veux le sauter, puis juste après, tu le sermonnes. T'es bien bipolaire .. voire tri. « Mason, Mason. Tutut. Imagine que je sois un violeur, tu ferais quoi, là ? Un poing dans ma gueule et tu te barres en courant ? » Tu attrapes ses épaules avec toute la force dont tu es capable, et tu le plaques contre le même mur où tu l'as embrassé. « Un coup dans les couilles peut-être ? Je pense que je serai encore plus excité ou agacé. ... Bon, rajoutons masochiste à la liste. Tu colles ton corps au sien, et tu rejoins de nouveau ses lèvres. bouhou. Pauvre gamin sérieux. Tu passes ta langue sur ses lèvres, forçant l'accès et tu entames une danse avec sa langue. Tu te décolles de lui seulement quand tu es à bout de souffle. Souffle que tu récupères, tête baissée. « Quand j'ai une idée en tête je ne l'abandonne jamais. » Tu peux faire plus court et dire que tu es têtu ... simplement. Tu relèves la tête vers lui et tu l'embrasses sur la joue. Tu passes ta tête dans son cou, resserrant ton emprise sur ses épaules que tu n'as toujours pas lâchées. « Tu iras dans mon pieux, crois-moi. » C'était toujours beau pour une "bite" vivante d'espérer.

Plus les moments avançaient, plus Mason le trouvait de plus en plus gamin et pourtant, il ne l'envoyait pas littéralement chier. Certes, il aurait du le faire avec sa connerie et ses paroles, il était d'ailleurs parti fou de rage de son côté mais voilà que le jeune étudiant est venu le rejoindre. L'emmenant alors dans une petite ruelle pour finalement le plaquer contre un mur pour lui voler un baiser. On peut appeler cela un viole n'est ce pas? Pourtant Mason a tout de même répondu à son baiser parce qu'il trouvait que son baiser était bon tout simplement. Pourtant, il ne voulait pas faire parti de sa liste des mecs avec qui il a couché, ce n'est pas son kiff loin de là même. Il lui fit bien comprendre d'ailleurs même si il connaissait déjà la réponse de Munho. « Sérieusement, j'ai pas envie de coucher avec un mec qui ne veut que du cul avec moi tu vois? » dit-il en arquant un sourcil. Mason remarqua le regard charmeur de Munho mais ce genre de chose ne marchait pas avec lui, loin de là même. Il arqua un même un sourcil en le regardant faire, voulant bien lui montrer qu'il avait l'air con tout d'un coup. Mais il devait bien avouer, qu'il embrassait bien n'est ce pas? Il lui avoua même comme ça, il ne pourra pas toujours dire qu'il est méchant avec lui. Il partit suite à ses mots, passant à côté de lui pour sortir de la ruelle sombre. Il tourna légèrement la tête vers Munho en entendant ses paroles, il secoua la tête doucement. « Es-tu capable d'avoir des sentiments Munho ? Tu connais le sentiment amoureux ? Tu m'as dis que non alors comment veux-tu me donner les sentiments que je recherche? » Rigolant doucement. Il reprit son chemin docilement avant que Munho ne se place devant lui. Il le regarda faire, reculant quand il le fit reculer de nouveau dans la ruelle. Il se demandait quand celui-ci allait le laisser partir, il devait bien se douter que c'était complètement mort avec lui nan ? Il le regarda dans les yeux quand celui-ci le plaqua contre le mur. « Tu ne sais pas ce que je pourrai te faire si tu oses me baiser sans mon consentement, ta bite... Tu ne pourras même plus l'utiliser. » Il a déjà failli castré un mec un peu trop collant à son goût. Il n'allait sûrement pas se gêner avec cette bite sur patte! Il eut un mouvement de recule quand il déposa ses lèvres sur les siennes, mais il ne pouvait pas bouger alors il se laissa simplement faire. Laissant sa langue caresser celle de Munho même si l'envie n'y était pas après ses paroles. Il soupira quand celui-ci mit fin au baiser, il se contenta de fermer les yeux à la suite de ses paroles. « Ecoute Munho, tu ne veux pas jouer ailleurs pour le moment? Je ne veux pas coucher avec toi car je ne te connais pas et parce que je ne supporte pas ce genre de mec que tu es... Alors s'il te plait lâche moi. Je coucherai avec toi si tu te montres un minimum humain et si tu penses un peu moins à ta bite. » Il l'agaçait vraiment. Il retira les mains qu'il avait sur ses épaules et le fit se reculer. « Maintenant si tu veux rester dans cette ruelle, c'est comme tu veux mais tu ferais mieux de rentrer chez toi. » Il remit bien sa veste et sortit plus rapidement de la ruelle, se dirigeant vers l'arrête de bus, appelant alors un taxi.

Meilleur moyen de s'en sortir dans ce genre de situation ; se la fermer. Ce que tu arrives à faire merveilleusement bien, pour une fois. Tu te contentes simplement de le fixer, écarquillant les yeux à certains moments, ouvrant ta bouche en "o" à d'autres, rageant quelques fois. Bite, bite, bite. Ils ont quoi, hein ? Tu ne penses pas qu'à ton engin. Non. Y'a d'autres trucs. L'argent. La bouffe. Les produits de beauté. Emmerder le plus de personnes possible. C'est tout. Bon ok, ça vole pas très haut tout ça, mais c'est déjà mieux que ce qu'il dit. A le croire, tu es juste un obsédé. Bon, c'est pas faux non plus ... mais l'avouer, c'est pas réellement plaisant. C'est comme si tu disais que t'étais juste un violeur en série ... ça non plus c'est pas plaisant. Tu baisses juste la tête, soupirant d'agacement. Tu secoues négativement la tête. Tu ne sais vraiment plus quoi faire de lui. Ah. Surtout qu'il n'a pas TOUT A FAIT tort. Tu n'as jamais été amoureux, alors comment donner ce que tu dis ? Bon résonnement. Pour une fois, t'es d'accord avec lui. Mais juste une fois. Tu te laisses docilement poussé, avant de tourner la tête quand il s'en va. Tu mords ta lèvre inférieure, nerveusement, fronçant légèrement les sourcils. Impossible de réfléchir correctement là. Tu soupires avant de lui courir après, t'arrêtant à côté de lui. Quand un taxi arrive, tu rentres en premier, et tu le tires pour qu'il te suive. « J'ai compris. Je vais pas te toucher, t'as pas à avoir peur. » Tu lâches brutalement son poignet, avant de fixer le siège en face de toi. « J'ai pas dit que j'abandonnais, par contre. » Murmuré le plus bas possible. Tu tournes ta tête vers lui, lâchant un sourire. « Tu veux aller où, maintenant ? » Tu poses une main plutôt hésitante sur ses cheveux, puis tu les secoues rapidement. « Je vais te garder bébé Mason. Je te lâcherai pas, crois-moi. » Tu tapes doucement sa tête, avant de t'enfoncer dans le siège et d'attacher ta ceinture. « On peut aller manger des ramens ? Ou un truc pas trop cher. J'ai la dalle. » Dis-tu tout en massant ton ventre et en le fixant. Un regard de chien battu, et il devrait bien te céder ce caprice là, non ? Sérieux, qui est le bébé dans le lot, Mun Ho ? Plus toi que lui, je pense bien.

Spoiler:

Ce mec n'était pas possible, il venait à peine de le violer à moitié dans une ruelle et le voilà maintenant dans un taxi en train de lui dire qu'il n'allait pas abandonner pour autant. Mason lui fit un grimace et retira sa tête quand celui-ci lui ébouiffa les cheveux comme un blond. Et ça bien sûr, cela ne lui plaisait pas. Autant ses baisers, il les appréciait car on peut dire que le jeune étudiant a du talent de ce côté, autant il ne supporte pas quand ses mains lui touchent la tête comme ça, surtout en le frappant à moitié. Il fit une grimace en l'entendant parler de bouffe, ce mec est un crevard sur patte. « Allons bouffer, mais je te préviens c'est toi qui paye ! » « Cela t'apprendra à vouloir me baiser dans une ruelle puante... » Il tourna la tête vers la vitre pour regarder dehors et ainsi ne pas faire attention à l'autre débile à côté de lui. Il fit signe au chauffeur de s'arrêter quand il vit un restaurant de ramyuns ouvert. « C'est lui qui paye! » dit-il en montrant son voisin. Il sortit de la voiture et referma la porte derrière lui, ne faisant pas attention où sortait Munho. Il avança vers le restaurant et salua la vieille femme en souriant et en se penchant, avant d'aller s'asseoir à une table dans le fond. Il retira sa veste et tourna la tête vers la serveuse. « Deux plats de Ramyuns s'il vous plait. » Il lui fit un grand sourire avant de finalement poser son regard sur Munho. « Après cela, tu rentres chez toi et tu me lâches, je n'ai pas envie de te garder éternellement à mes basques! » dit-il en lui faisant une grimace. Il remercia la vieille femme quand celle-ci revient avec leur commande. Il commença à manger tranquillement sans faire attention à Munho qui bouffait comme un porc, oui on n'entendait que lui. Il finit sa bouffe et fait signe à Munho qu'il allait au toilette, c'est ce qu'il fit mais il se dirigea d'un pas discret vers la sortie sans que celui-ci ne le voit pour s'en débarasser. Il sortit du restaurant et prit le premier taxi et lui donna l'adresse de chez lui, un sourire satisfait sur le visage. Il allait enfin pouvoir aller se coucher sans que ce vieux tas ne vienne l'ennuyer encore.

Fermer sa gueule, c'est toujours utile. Toujours. Sauf si tu te retrouves à payer un vieux barbu. Tu soupires bruyamment et tires la langue, grimaçant puis faisant un joli doigt d'honneur au gamin qui est parti péter plus loin. Connard. Enculé. Batard. Salaud. T'aimes pas dépenser ton argent. Sauf pour toi. Ah, quel con ce gamin n'empêche. Tu lui ferais bien la peau au bord d'un pallier mais tu vas te retenir. Surtout que l'envie de le baiser part au fur et à mesure, puisqu'il devient finalement insupportable. Déjà qu'il repousse ta main quand tu tentes un geste gentil, affectif pour toi, en plus il te fait tout payer. Brr. Tu sors rapidement ton porte-feuille et tu lances l'argent demandé au taximan, lui donnant un joli soupir. Tu sors de la voiture, rentrant dans le restaurant et rejoignant directement le gamin insolant que tu as là, tout de suite, envie d'étriper contre la table et lui faire bouffer ses nouilles par le nez. Et par ailleurs, tu manges comme un goret pour cela. Car il t'agace comme pas possible sur le coup, et que bouffer comme ça te ... défoule. Tu grognes un peu en retard face à ce qu'il te disait. Lui lâcher les baskets ? Non. Pas vraiment. Tu vas t'ennuyer après. Et ça te tente pas vraiment. Tu arques un sourcil en le voyant partir vers les toilettes. Tu soupires avant de pousser ton bol de ramyuns, essuyant rageusement ta bouche. Tu soupires encore une fois, avant de lever les yeux vers la place qu'il occupait. « Quel gamin insupportable ... » Plus pour toi que n'importe qui. Tu secoues ta tête négativement. Il a bien de la chance d'être mignon, car sinon. Bruh. Tu lui aurais fait une bonne soupe aux mots infectes dont tu es si fier. Tu grattes l'arrière de ta nuque avant de te lever mollement, le trouvant plutôt long pour une petite pisse. A moins qu'il soit constipé. Tu ricanes à cette idée. Pauvre de lui, si c'était le cas. Tu te diriges donc vers les chiottes masculines, ouvrant la porte. « YAH ! Gamin, t'es lent, là ! » Tu attends une réponse. Réponse qui ne vient même pas en dix minutes. Tu grognes et tu te mets à donner un coup de poing sur toutes les portes. Elles s'ouvrent toutes. Sauf la dernière. Tu souris, content de l'avoir trouvé. Ou pas. Car c'est un vieux qui se retrouve en face de toi. Tu vois que des papys bordel. Tu soupires avant de reculer. Tu mords ta lèvre. Alors il s'est cassé ? Il n'est plus là ? Il est peut-être revenu à sa place pendant que t'étais parti le chercher, non ? Tu te mets à courir jusqu'à votre table, faisant un beau dérapage en passant. Et non. « Je. J'hallucine. Il est mort. » Ouais. Y'a pas moyen. Tu vas le tuer. Tu respires bruyamment, avant de foutre sur la table l'argent voulu pour les deux plats, argent que tu vas récupérer car là, là mais là, t'es pas content. Pas du tout. Et l'envie de le sauter a disparue, pour laisser place à celle de le frapper. Tu sors du restaurant, marchant rapidement. « MASON. » On dirait que tu viens de te faire plaquer en plein rencard, bouhou pauvre chienne. Tu te mets alors à courir, avant de voir sa bouille dans une voiture. Taxi. Alors comme ça, il compte fuir ? Ah. Tu secoues ta tête, t'arrêtant. Où il pourrait bien aller, hein ? Chez lui, sans doute. Mais d'abord, tu dois le suivre. Tu vas passer pour un boulet, mais tant pis. Tu appelles un taxi et monte dedans, indiquant au chauffeur de suivre la voiture où se trouve le rat ingrat. Et après quelques minutes, ton taxi double le sien, et s'arrête juste en face. Bien sûr, l'autre n'est pas con (quoique) et arrête son taxi. Voilà. T'aimes bien le chauffeur de Mason, car il s'est arrêté. Tu descends de la caisse pour te poster en face de sa fenêtre. Tu toques. « Sors. SORS. » Il ne t'a pas encore vu vraiment agacé, oho non. Tu tires sur la poignée. « MASON SORS TOUT DE SUITE. » Tu grognes. On dirait vraiment un malade mental mec. « SORS. Je dois te faire la peau ! Rends-moi mon argent, surtout que t'as rien bouffé batard ! » Tu respires bruyamment, violemment et méchamment. Pas content. Du tout. Il va crever, le profiteur.

Son but numéro un est bien de dégager ce vieux porcs de ses baskets. Il est hyper collant et il le suit parce qu'il a envie de le baiser simplement, ouais mais ce qu'il a pas compris c'est qui n'est pas prêt d'avoir ce qu'il veut vraiment! Alors ouais, c'est peut-être lâche ce qu'il a fait mais il s'en foutait complètement. Il était parti tranquillement après lui avoir dit qu'il allait au toilette pour pouvoir lui échapper. Il a d'ailleurs pris le premier taxi qui arrivait, il monta dedans et lui dit l'adresse de chez lui. Ce qu'il n'avait pas prévu c'est que Munho découvre sa disparition aussi vite et il n'est pas aussi con pour comprendre qu'il était en train de le suivre là tout de suite. Il grogna entre ses dents et demanda au chauffeur d'accéler, mais la voiture qui venait de le doubler s'arrêta devant lui. Son taxi s'arrêta également pour éviter tout accident. Mason commença à marmoner des grossièretés à travers ses dents, quand il entendit quelqu'un taper contre sa vitre. Il tourna la tête et remarqua Munho en train de gueuler comme un débile pour le faire sortir. Quoi c'est lui qui avait faim pas lui! Alors pourquoi il aurait payer sérieusement et puis, il lui devait bien ça il était presque sur le point de le violer dans une ruelle sombre. Il ouvrit la fenêtre doucement et tourna la tête vers Munho le regardant de haut en bas. « Tu es au courant que tu passes pour un gros attardé là ? » soupire et sort son porte monnaie de sa poche. Il sortit de quoi payer le repas mais également le taxi de tout à l'heure, il lui prit la main et mit l'argent dedans. « Voilà, tu es content? J'ai jamais vu un mec aussi radin que toi. Surtout en sachant que tu étais sûr le point de me baiser dans une ruelle sans mon consentement. » Il l'avait dit assez fort pour que le chauffeur de taxi l'entende, il lui fit un sourire au coin et se remit bien dans son siège. « Bon, je crois qu'on a plus rien à se dire maintenant. Alors adieu, mhh?! » Il lui fait un grand sourire avant de fermer la fenêtre et de dire au chauffeur qu'il pouvait y aller, ce qu'il fit. Il arriva assez rapidement chez lui, il entra dans son loft et ferma la porte derrière lui. Il retira ses chaussures et se dirigea dans sa chambre. Il se déshabilla et mit ses affaires au sol avant de passer un bas de jogging et un débardeur collant. Il se démaquilla et se dirigea dans la cuisine pour boire un peu d'eau. Il en avait bien le besoin avant de dormir, vu la journée qu'il a passé.

Bouah. Laisse béton, Mun Ho. Laisse béton. Tu te contentais juste de grogner dans ta barbe, prendre l'argent et le laisser filer. Après tout. Quoique tu dises, il te rabaissera. Alors ferme-la et suis-le discretos. Où peut-il aller ? Chez lui bien sûr. Tu soupires faiblement, avant de remonter dans ton taxi. Tu t'asseyais mollement sur le fauteuil, avant de te risquer à lancer une adresse au pif. Adresse qui t'amena assez loin de la maison que t'avais vu précédemment. Tu finis en face d'une baraque tout à fait différente. Un autre soupir. Bordel de dios, t'es dans la merdas profonde là. Tu finis donc en marche, cherchant rapidement la maison de monsieur Arrogant. Maison que tu trouvas vite. Heureusement que tout était clair dans ton esprit. Tu comptais bien le faire chier encore, et t'allais taper l'incruste, gentiment, dans le lit de monsieur. Tu te postas en face de la porte, et tu posas une main hésitante sur la poignée. Main qui t'aida à ouvrir la porte. Il n'avait pas peur des voleurs, ce mec. Tu rentrais alors doucement, fermant derrière toi, discrètement. Tu te permis un petit tour du propriétaire pour finalement retrouver la chambre de monsieur. Tu souris, heureux de ton extrême intelligence du moment. Mais t'as mal aux pieds. Car après tout, t'as marché pendant un sacré moment, hein. T'as utilisé pleins de chemins, dont tu ne voudrai certainement pas te rappeler plus tard. Tu tournes tes chevilles, pour finalement te lancer dans le plumard, tel un phoque. Tu t'étalais sur tout la largeur et toute la longueur, soupirant d'aise. Putain de lit confortable. « Il m'en voudra pas si je squatte. » Dis-tu en te tournant vers la gauche, puis vers la droite. Ton lit était moins confortable que ça, et ça te foutait les boules. Tu le lui piquerais bien, son matelas. Tu te lèves avec peine et non envie, pour retirer ton jean et ouvrir le lit, pour te glisser sous la couette. Dormir en chemise, passe, dormir en jean, pourquoi pas, mais dormir en jean puis en chemise, non. Tu mis la couverture jusqu'à tes épaules, soupirant encore d'aise. Dieu, que tu adorais la fraîcheur des couvertures. Tu te blottis contre le lit, avant d'élever la voix. « JE SQUATTE UNE NUIT, T'INQUIETE TU RESTERAS PUCEAU. Insolant. » Voilà, comme ça, pas de mauvaises surprises. Tu te tournes vers la gauche et fermes les yeux, cherchant un semblant de sommeil. Mais bien sûr, tu vas pas y arriver. Pas tout de suite, en tout cas.

Il a vraiment pensé qu'il pouvait passer une fin de soirée tranquille, loin de ce mec un peu trop collant qui a une bite à la place du cerveau. Il a vraiment cru qu'il allait pouvoir passer une nuit calme, mais ça n'allait sûrement pas être le cas finalement. Il était parti boire un verre d'eau pour pouvoir passer une bonne nuit, mais ce qu'il entendit ne lui plus, pas du tout. Il grogna intérieurement et l'imagine déjà mort, il va le balancer par la fenêtre pour qu'il s'écrase comme une merde sur la route et là un camion arrivera pour l'écraser comme un pauvre cadavre d'animal. Il soupira et passa une main dans ses cheveux avant de se diriger vers sa chambre. Il espérait vraiment ne pas le voir dans son lit mais, l'image qu'il lui offrait, montrait bien qu'il était là dans son lit en train de dormir ! « Ce mec ne me lâchera donc jamais, il est encore plus collant que la glue ! » dit-il en soupirant. Il se dirigea vers le le lit et se posa sur le côté droit avant de s'allonger dedans, après tout si ce n'était que dormir cela allait encore. Mais il avait comme l'impression que l'autre débile allait lui sauter dessus dans la nuit dès que Mason va fermer les yeux pour dormir. « T'as pas intérêt à me sauter dessus pendant la nuit ! » Il soupira doucement et lui tourna le dos pour pouvoir dormir. Même si il est persuadé qu'il ne va pas pouvoir dormir très longtemps, c'est bien la première fois qu'il dormait à côté de quelqu'un. Il soupira doucement après quelques minutes, ne trouvant pas du tout le sommeil et pourtant, il a vraiment envie de dormir. C'est peut-être parce que Munho est à côté de lui, ce vieux tas qui n'arrête pas de le suivre partout. Il tourna la tête vers lui et se pencha pour voir si celui-ci dormait. Il avait les yeux fermés en tout cas donc on peut imaginer qu'il dorme vraiment. « Je vois qu'au moins un, arrive à dormir... » Il gonfla les joues et se redressa, allumant la lumière. Il prit un livre et commença à lire, il arrivera peut-être à s'endormir après cela. De toute façon, il n'a pas vraiment le choix même si demain il n'a pas cours, il espérait tout de même pouvoir passer une journée tranquille a révasser seul dans son appartement. Surtout que c'est demain que sa nouvelle colocataire arrive, demain dans la soirée si il s'en souvient bien. Il allait enfin pouvoir avoir des repas faient maisons et non des repas déjà tout fait genre fast-food.

Tu ricanais bien mentalement face à ses questions beuh. C'était bien fait. Plus collant que la glue ? Ouais, plus, mais c'est quoi, plus ? Tu riais encore mentalement, retenant tout fou rire qui montrerait que tu es éveillé. Faire l'endormis pourrait s'avérer utile. Tu pourrais profiter amplement de ça, faire l'endormi, le somnambule, c'était plus pratique, vraiment. Tu restas donc yeux clos, histoire de faire style tu dors. Comme ça, l'autre péteux à côté de toi le remarquerait pas, que t'es réveillé. Tu soupiras pourtant faiblement, ne trouvant vraiment pas un signe de sommeil. D'habitude, tu dors tout seul. Dans une chambre close. Avec ton lit, ton odeur et tes couettes. Dieu. C'était réellement trop inhabituel pour toi. Tu allais ouvrir les yeux, mais tu le sentais se redresser. Alors tu les fermais rapidement, simulant encore le sommeil, ricanant encore une fois mentalement. Alors lui aussi, il arrive pas à dormir ? Pauvre chose. Il était comme toi. Tu grimaças pourtant. La lumière n'était pas très bonne pour tes yeux, maintenant habitués au noir. Tu grognais avant de te lever raide, comme un zombie. « PUTAIN. T'es obligé de foutre la lumière ? Mes yeux ! » Dis-tu tout en posant tes mains sur tes yeux, marmonnant beaucoup de noms d'oiseaux à son égard, te recouchant. « Tu lis quoi ? » Tu te penches au dessus de lui, et tu fixes le livre, tentant de lire le nom. N'y arrivant décidément pas, tu le lui pris sans demander, et tu commençais à détailler le bouquin. « Mh, je vois, je vois. » Tu le lui jetas presque, et tu te retournas pour lui faire dos. « C'est bon, j'vais pas te violer, au fait. Je te l'ai dit, je te sauterai pas dessus, je tiens trop à ma bite et à ma vie, si tu savais. » Petit rire non dissimulé, cette fois, et tu te mis sur le ventre. « J'arrive pas à dormir. » Tu gigotas quelques secondes avant de le fixer, un sourire sur les lèvres. « J'ai besoin d'un doudou ! » Mon cul ouais, tu dors jamais avec un doudou, quoique. Si, en fait, tu dors avec l'oreiller dans les bras. Il servira d'oreiller. Tu saisis donc son bras et te blottis contre, plissant tes yeux. « Si tu comptes m'envoyer valser, vas-y doucement, j'ai pas envie de finir par terre. » Et cette fois-ci tu les fermes, toujours aveuglé par la lumière.