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 when you and i were forever wild.

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Baek Yun Su

Baek Yun Su


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MessageSujet: when you and i were forever wild.   when you and i were forever wild. EmptySam 25 Mai - 18:40

WHEN YOU AND I WHERE FOREVER WILD
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un dernier souffle de la nuit, et je tournoie dans ses bras. Il me parle tout bas, et je savoure son grain de voix, grave et élégant. Les mots glissent le long de ma peau découverte, aguicheurs. Une parole d'ailleurs, comme un délicieux bourdonnement, fait rosir mes joues. J'ai chaud. Il me prend la main, alors que les murs se mettent à pleurer. Les gouttes tombent, joli rideau de nacre recouvrant la ville et ses remparts. Bientôt, nos cheveux sont parsemés de pluie et je frissonne. Le silence s'est fait, languissant et prometteur. Son regard caresse mon torse à demi nu, et l'homme vient cueillir un baiser entre mes lèvres entrouvertes. Pendu à son cou, nos hanches se joignent, se frottent, s'animent. C'est tout à fait indécent, à la vue de tous. Alors je lève les yeux vers le ciel troublé, ses lèvres vont plus bas ; une étreinte enfiévrée et je ne suis plus.

Bordel, j'ai oublié. Je suis bien joli, à présent ; rendez-vous professionnel à 09:00. Trempé et baisé jusqu'au cou, je ne suis pas au meilleur de ma condition. Je sors une clope sans prêter attention au trouble fête. « Tu vas bosser ? ». J'opine de la tête, tout en savourant la première bouffée de fumée. Nerveux, le cylindre glisse de mes doigts engourdis. Je l'écrase du pied. « J'ai froid, je rentre au café. Toi ? ». Il me dit qu'il vient avec moi. Je réprime un soupir agacé et nous partons. La ville s'éveille de sa torpeur mortuaire ; les fenêtres reflètent les premiers rayons du soleil. Les vitres s'apparentent à de grands yeux luisants et vides. Au coin d'un immeuble, une nuance de couleurs attire mon regard. Mais déjà nous passons. Il me parle ; sa voix, si enchanteresse et bandante hier, sonne faux à mon oreille distraite. J'entends une sorte de charabia détestable ; la mélodie s'échappant d'une guitare mal accordée. Pour seul signe manifeste, je lui souris. Il s'en contente, et mon regard s'attarde vers son visage magnifique. Ce type resplendit, travail oblige. Je raffole des mannequins ; en ce moment, il est mon régulier. Je l'aime bien, mais je sens que je me lasse déjà de lui.

Au café, je bois une liqueur odorante. J'entends au dehors le murmure saisissant de la vie. Le vent siffle entre les tours, mordant les hautes façades. Il est encore tôt. Mais la rue en spectacle hurle ; c'est les klaxons, les moteurs, les conversations téléphoniques. La cacophonie urbaine par excellence. Je me sens mal, à écouter ce merdier à peine musical. Puis, soudain, une passante. Grande et élancée, elle vient de sa démarche majestueuse. Je brûle mes lèvres au café, et mon regard se noie vers la beauté fuyante. Son pied fier, sa chevelure brune et sauvage ; la passante passe. J'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais. Elle est déjà chimère, doute de mes songes et objet de mon inspiration. Je souris en finissant ma tasse.

J'arrive à l'atelier, seul. Bien qu'épuisé, le café m'a donné quelque nouvelle vigueur. Je salue les confectionneurs et le modéliste qui m'accompagne depuis toujours. Je n'écoute toujours pas, me baladant entre les rangées de vêtements. Ma main glisse de tissus en tissus ; c'est soyeux, chatoyant, rêche aussi. « Yun Su, le modèle est arrivé ». Bien, je peux enfin être fixer ; si oui ou non, mon travail de plusieurs mois m'est satisfaisant. Les autres, c'est l'enfer. Je n'en ai que faire ; leurs avis, c'est du pipi de chat. Quoique je fasse, ils achètent. Les détails, c'est un autre monde. Les détails, ce n'est rien ; c'est l'ensemble qui compte. Mille fois, non. J'enfile ma paire de lunette et je m'aperçois que ma chemise blanche est tout à fait sèche. Je remonte les manches, puis je dispose les esquisses devant moi. Un dernier regard aux traits fins et vagues...


Dernière édition par Baek Yun Su le Lun 10 Juin - 4:31, édité 2 fois
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Kim In Ho

Kim In Ho


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MessageSujet: Re: when you and i were forever wild.   when you and i were forever wild. EmptyMer 29 Mai - 20:14

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La nuit me parut longue. Avez-vous déjà eu cette impression: Que le jour ne se lèvera jamais ? Que la pénombre durera une éternité ? Toujours plongés dans le noir... C'est alors que dans une obscurité profonde, les pensées surgissent. Elles s'entremêlent les unes aux autres ne trouvant aucun point de départs ni de finalités. Plus rien n'a de sens. Des choses du passé s'entrecroisent avec celles du présent. Des actions auxquelles on ne se souvenez plus surgissent pour venir hanter votre nuit. Ainsi, le remord et les regrets arrivent. On ne sait plus comment interpréter notre présent qui autrefois, semblait innocent. Les souvenirs de mon enfance ne m'étaient pas apparus depuis des siècles. Replonger dans mon passé ne fut guère agréable. Il me rappela la lamentable vie que j'ai pu accomplir jusqu'ici. Mon adolescence ne fût pas la plus enviable notamment au travers de mes actions. Au collège, c'était les répressions, le chantage, la violence et autres malfaisances. Les douleurs que j'avais pu accumuler durant mon enfance ont été retranscrite, d'une autre manière, vers mon entourage. Un sale petit con, voilà ce que j'étais. Mon but était de faire du mal aux autres afin de ne pas être le seul à souffrir. "La souffrance se partage." C'était ce que je rétorquais bien souvent comme un lâche. Je n'étais qu'un simple égoïste. Soit disant solitaire mais, qui cherchait dans sa souffrance, de la compagnie. Une présence forçait. Mais, les sentiments d'autrui m'importaient peu. Il n'y avait que moi, juste moi. Ainsi, ce que pouvait ressentir les autres ne m'atteignait pas. Quand je les frappais, aucune compassion ne me submergeait. Seul, la fascination de cette couleur endiablée enflammait mes émotions. Lorsque les gouttes rougeâtres se dispersaient sur le sol ou contre le mur, je pouvais ainsi apercevoir une création. Mon imagination était très développée. Je pouvais voir ce que beaucoup ne pouvez observer. Pour moi, la violence était tout un art. Un art développé qui ne pouvait être acquis par tout le monde. Moi, je me considérais comme l'un de ses élus. Un individu étant capable d'être sensible à l'art. L'assemblage de la violence me permettais de m'évader. La colère accumulait depuis de nombreuses années, s'envolait lorsque je laissais ma rage s'exprimer. De cette manière, je me sentais libre.

J'ouvrais mes yeux après les avoir fermés un long moment. Rapidement, ils se sont clos de nouveau. La lumière du jour fut comme une surprise aveuglante. Le soleil s'était élevé dans le ciel pendant mon absence. Mes rideaux étiraient depuis hier matin, laissaient les rayons lumineux traverser toute la pièce. Une subtile chaleur se dispersa permettant de réchauffer toute la superficie de mon corps. Un bien-être m'envahit. Soudain, les mauvaises pensées n'étaient plus. Mais, le temps me rattrapa. Un rapide coup d’œil au réveil. Il était huit heures. L'empressement me conquis. Un tour rapide dans la salle de bain puis, dans la cuisine afin de croquer un morceau. L'habitude se fit sentir, lorsque mes actions se faisaient machinalement et successivement. Le café sans sucre, les toast grillaient, un verre de jus d'orange et des vitamines. De cette manière, la journée pouvait commencer. À dix heures, j'avais un rendez-vous. Il ne fallait pas que je le manque. Donc, mon pied se posa sur l'accélérateur de mon véhicule. Le code de la route n'était plus d'actualité pour cette matinée. La seule chose qui pouvait me préoccuper était la jauge d'essence qui me disait "T'aimes faire le trottoir ?". Une bagnole sans vie au bord de la route, voici ce qui risquait de m'arriver. Mais, ce ne fut qu'une crainte. J'avais réussi à atteindre le lieu de destination. Un soulagement qui disparut aussitôt, lorsqu'un bruit surgit. "Vous êtes monsieur Kim In Ho ?" Soudain, une visage apparu au travers de la fenêtre. Une rapide description se fit. Tenue soignait, coupe étirait, lunettes épaisses et des chaussures ciraient. Ce dernier était un employé. Perspicace n'est-ce pas ? Après l'analyse volatile, je pris la peine de dévoiler mon visage en sortant de ma voiture. Sans plus tarder, mes pas se poursuivaient et ma voix s'exclamait. "Nan, je suis le père fouettard." De mauvaise humeur ? Légèrement. D'une allure assurait, j'entrais dans la caserne artistique afin de rencontrer la personne la plus importante: le créateur. Sans avoir eu besoin de le chercher plus longtemps, je le vis engouffré dans ses esquisses qui se comptaient par dizaine sur le plan de travail. "On commence quand ?" Un air prétentieux et arrogant transperçaient mon attitude légèrement laxiste. La fatigue noyait toutes allégresses. Dorénavant, seule la fatalité me possédait.
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Baek Yun Su

Baek Yun Su


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MessageSujet: Re: when you and i were forever wild.   when you and i were forever wild. EmptyVen 31 Mai - 21:41

WHEN YOU AND I WHERE FOREVER WILD
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] C'est ta peau que je veux. Tes yeux qui m'échappent. Je veux boire ta bouche, jusqu'à être noyé par tes mots insipides. Tu vois, j'aime quand tu me fais du mal. Même que t'es magnifique, et j'en tremble encore. Salaud ! T'es bien trop beau. Je veux me languir de toi. Je veux me sentir en toi. Tu prends mes soupirs, pourtant, je n'entends que les échos de ton rire.

Le collège, c'est l'enfer. Des regards pesants, des sourires trompeurs... Rien d'autre qu'un long tourment. Je me souviens des fleurs, parsemées sur le sol. Les pétales rosées jonchent mon triste chemin. C'est étrange, une allée divine qui conduit aussi bas. Mon cœur bat la chamade. Les larmes montent, alors que l'asile se dessine au loin. Imposant, et funeste. Mes doigts tremblent, alors je les noue. J'ai peur. J'ai peur. J'ai peur. Là bas, je n'ai pas d'amis. Première bousculade. Je saigne du nez, mais ça, tout le monde s'en fout. Je suis invisible. Sauf quand je sers de punching ball. Inutile d'aller au casier ; il est fracturé et inondé. Je déteste ces couloirs. Et ces salles de cours. Et le self. Et les professeurs. Une personne échappe à mon antipathie. La pire de toutes. Il est mon bourreau attitré depuis mon arrivée en ces lieux morbides. Je subis ses sévices sans jamais élever la voix. Les bassesses, les humiliations, les coups... Je suis seulement heureux quand il est près de moi. Qu'importe la douleur, si je puis le voir sourire. Je l'aime !

Les heures passent, lentes. Elles semblent apprécier le spectacle et donc se suspendent. Des minutes qui s'écoulent paisiblement, sans hâte. Accompagnées de mes cris. J'ai vite arrêté de me débattre. Cela ne faisait que les exciter encore plus. Maintenant ça se fait en silence. Les pieds dans mon ventre. « Pas les mains, s'il vous plaît, pas les mains ! ». Ces connards m'ont cassé trois doigts. Mes mains, c'est tout ce que j'ai. Et... ils veulent tout me prendre. J'ai entendu l'os craqué. Encore, et encore. Et la douleur ! Fulgurante, saisissante. Si vive. J'ai cru mourir. Je voulais mourir. Heureusement, ils ont pris la mauvaise main. Mon père m'a demandé. J'ai répondu que j'étais tombé, et il a souri. A mes pieds hésitants, ces pétales magnifiques. Quand le soleil baisse et que le vent se lève, les ornements dansent dans les airs. Gracieux et légers, ils virevoltent tout autour de moi. Sous l'arbre, il fume. Moi je guette. Cette journée fut si belle. Pourtant, je n'ai rien vu. Seule la pluie trouve grâce à mes yeux. Je me dis que le ciel partage ma peine. Comme un écho à mon cœur meurtri. « Je t'aime ». Deux mots qui s'envolent, eux aussi. Prononcés doucement. Je ne suis pas sûr qu'il ait entendu. Enfin, il rit, et je suis sûr.

Égaré dans un songe du passé, je lève la tête. Assez surpris de l'interruption, je me redresse en détaillant le nouveau venu. C'est étrange, d'ordinaire c'est moi le grossier personnage. Je désigne un siège de la main. « Asseyez-vous. L'habilleuse n'est pas encore arrivée ». Je jette un coup d’œil à ma montre. L'inconnu est en avance. Un silence s'installe alors entre nous. Je détourne mon attention du mannequin, peu désireux d'entamer une conversation badine. Mes yeux se posent une nouvelle fois sur les croquis. J'effectue quelques arrangements de dernière minute au crayon. Levant un papier au dessus de ma tête, les rayons atteignent les traits esquissés. Un costume pour homme. Je baisse légèrement mon bras, et mon regard rencontre le bel éphèbe. Oui, ça lui irait bien. J'attrape un paquet de clopes et j'en grille une. A mes aises, je considère un peu plus le nouveau venu. Il y a quelque chose d'étrange à son propos. Un air... ou ses yeux peut-être. Enfin, peu importe. J'ai tellement vu de visages à ce jour. Ma main s'égare dans ma chevelure. Enfin, l'habilleuse fait son entrée. La saluant d'un signe de tête, j'introduis le mannequin. « Voici notre modèle pour aujourd'hui. Occupez-vous bien de lui. Les vêtements sont disposés ici, laissez-moi vous montrer ». La jeune femme s'installe et commence son travail. Je m'assois, dardant mon regard sur le modèle. Je pense encore aux fleurs de sakura. Il y a tellement de choses que j'aurais aimé dire. Encore aujourd'hui, il me hante. Il m'empêche de pleinement vivre. C'est bien ce qu'il disait. La souffrance se partage. Il a été très généreux avec moi. Il aurait été satisfait d'apprendre que je ne peux avoir de relation amoureuse régulière. Et quand bien même, ça se résume à de la passion et du plaisir. L'amour, j'ai connu mais oublié. Jamais je ne laisserai la plaie s'ouvrir à nouveau. Je risque d'être submergé, englouti par le flot de mes émotions. Je ne veux plus connaître... cette peine là. Alors, oui, j'aurais aimé lui dire ; beau travail.
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