nom&prénom: bang hyun woo. Célébrité: lee jong hyun. âge: 23 ans. date de naissance: le 5 avril. lieu de naissance: séoul . nationalité: coréen. orientation sexuelle: bisexuel, enfin les femmes l'attirent plus, les hommes c'est plutôt pour l'expérience. Emploi/études: étudiant en droit, chanteur de rue et fait des petits boulots pour payer son logement. groupe désiré: purple diamond.

Que penserais tes parents de la vie que tu mènes ?
Qu’est-ce que j’en sais ? Tu n’as qu’à leur demander…Ils sauront mieux te répondre que moi. Enfin demande plutôt à ma mère, parce que mon géniteur, je ne l’ai jamais connu. Il s’est barré à la seconde où il a su qu’il avait rendu une femme enceinte. Un mec responsable comme on les aime. Alors sans aucun doute, je peux t'affirmer qu’il en a strictement rien à fichtre de moi et de mes emmerdes et c’est d’ailleurs réciproque. Je n’ai pas besoin d’un gars qui n’a pas de couilles pour assumer ses actes. Quant à ma mère… Gentille comme elle est, elle me supporte et m’encourage quoique je fasse, même si mon mode de vie ne lui convient pas ou conviendrait pas, elle n’oserait pas en dire un mot. N’importe quel parent aurait engueulé son enfant d’avoir séché les cours, mais elle, elle a toujours été différente. Elle m’a défendu auprès du directeur en disant que j’avais besoin de temps et qu’elle avait confiance en moi, que je reviendrai dans le droit chemin. Pareil, quand je lui ai montré mon intérêt pour la musique, elle a toujours été là. Et pourtant, je lui en ai fait bavé, je devrais la remercier un jour.

Comment décrirais-tu ta vie ?
Bonne question. Un champ en construction peut-être ? Je sais plus très bien où j’en suis. Je vis, j’essaye de tourner la page, de ne pas penser au passé. Je n’ai pas de but particulier, seulement un intérêt pour ma guitare et les chansons. Aussi, peut-être une envie de rattraper mon ancienne vie désastreuse et de m’améliorer, d’où la raison pour laquelle je suis étudiant en droit. Qui sait, ça peut toujours améliorer mon futur, même si je ne suis pas exactement un élève modèle. J’essaye aussi d’arrêter de m’importer pour un rien. J’avais tendance à être trop impulsif, et je le suis toujours mais j’arrive à mieux me contrôler. C’est fini les bagarres, j’en ai eu ma dose. Bien que ça ne m’empêche de temps à autre de frapper. Enfin, seulement si c’est bien mérité. En fait, je me rends compte qu’elle n’est pas très intéressante ma vie. Mais j’me fous, ça me convient très bien. C’est meilleur qu’avant, dans tous les cas.

Que dirait de toi tes amis ?
T’as toujours pas compris, ma parole. Arrête de t’adresser à la mauvaise personne et vas leur demander directement, surtout que tu as de la chance la liste n’est pas longue. Je ne suis pas vraiment le genre de gars amical et entouré de pleins d’amis. Là, il faut aller chercher ailleurs. Certes, il y a quelques années j’avais une clique mais elle s’est dissoute depuis cet accident et comme j’ai toujours du mal à digérer cette histoire, je suis plus réticent à me faire des potes. Les seuls qui me restent, je leur reste fidèle et je me montre sous mon vrai jour, c’est-à-dire un gamin attentionné. Quoiqu’il en soit, tu me verras plus souvent seul que accompagné.

Qu'en est-il de ta vie sentimentale ?
Dis, t’as pas bientôt fini avec tes questions indiscrètes ? Je sais pas toi, mais je ne pense pas qu’aller voir un inconnu et lui demandant : ‘ Et sinon côté cul, ça va ?’ soit très poli. Mais soit, c’est pas comme si c’était vraiment un secret. Je suis actuellement célibataire et je m’en porte bien. A vrai dire, je n’ai jamais eu de copine fixe, juste des aventures qui ont duré quelques semaines sans plus. J’aurai largement pu en avoir une cependant, être dans une relation m’encombrait plus qu’autre chose. M’amuser était mon mode de vie, ma devise. Et maintenant ? Il m’arrive de coucher pour une nuit, histoire d’évacuer mes besoins mais ça s’arrête là et je le fais de moins en moins souvent. Pourquoi ? Parce que je devrais arrêter mes conneries.

As-tu un souvenir réellement marquant que tu aimerais partager ?
J’ai un souvenir marquant, je ne nie pas. Un souvenir dont je voudrais me débarrasser, un souvenir où j’aimerai retourner dans le temps pour modifier le cours des évènements. Pour oublier cette souffrance qui me hante encore aujourd’hui, je compose des chansons et ainsi, je peux exprimer mes sentiments de manière indirecte. Seulement, ceci n’est pas un souvenir que je veux partager. Pour cette raison, je préfère te raconter la rencontre avec ma guitare. J’étais gamin quand je l’ai vu pour la première fois devant la vitrine. Va savoir ce qui me traversait l’esprit, mais j’étais attiré par cet instrument, je n’arrivais plus à me le sortir de ma tête. Je la voulais et sans tarder, je fis tout un caprice à ma mère. Elle me gronda en me faisant rappeler la situation financière dans laquelle nous nous trouvions. J’avais beau avoir fait tout une crise, elle continua de refuser. En même temps, celle que j’avais repéré était la plus chère. J’aurai pu essayer de l’acheter par mes propres moyens, cependant ça m’étonnerait que des gens engagent des enfants de huit ans pour un boulot. Alors, chaque jour je passais devant la boutique pour l’admirer après l’école. J’ai attendu un an avant de le pouvoir toucher de mes propres mains. Ma mère me l’avait offert en cadeau et en échange, elle tenait à ce que j’apporte des bonnes notes. J’ai tenu cette promesse. Je me suis empressé pour apprendre à en jouer tout seul, je me servais juste d’internet. Depuis, elle ne me quitte plus.

La guerre était déclarée. Il n’était pas question de céder notre territoire et encore moins de se laisser vaincre par de telles vermines. Je souriais à mon meilleur ami, qui me tapa sur l’épaule en signe de réponse. Nous allions vaincre, nous en étions certains. Lui et moi contre le monde, comme d’habitude. Pour toujours. Quand j’y pense, je ne peux qu’en rire, c’était une illusion stupide. C’est qu’à l’adolescence qu’on est capable de croire en tout et n’importe quoi. Je croyais que ses jours heureux à sécher les cours, à aller en boîte, à me bagarrer, à déconner, à titiller les flics, à boire et fumer, à faire les quatre cents coups et à régner en tant que roi ne se terminerait jamais. J’étais bad boy et je l’assumais totalement. J’étais le sous-leader d’un gang et mon frère de cœur en était le chef. Nous partagions tous le même tatouage pour se reconnaître entre nous, pour prouver notre union. C’était futile. Nous nous battions pour des terrains et cette fois-ci, ce fut la goutte en trop. Nous avions rendez-vous à côté d’une usine délaissée pour un combat à main. Cependant, nous étions loin de penser que le clan adversaire n’était pas fair-play. Ils avaient emmené avec eux des couteaux. Bien que nous prenions clairement le dessus, il y eut un changement de situation. Tout à coup, un ennemi sortit son arme et le planta dans le ventre de mon meilleur ami. Ces secondes passées au ralenti, je les ai encore clairement dans ma tête. Cette scène me hante. Mon cœur manqua quelques battements et je me trouvai dans un état second, j’avais la rage et je me suis acharné sur l’ennemi. Je le frappai au point de ne plus ressentir ma main, je n’arrivais plus à m’arrêter. Quelqu’un avait appelé la police. On m’embarqua au commissariat et le blessé à l’hôpital, sauf qu’il était déjà trop tard. En quelques heures, j’avais perdu mon ami le plus cher et j’avais failli tuer une personne. Depuis, ma vie a changé, je me suis renfermé et je refuse d’en parler. Je souffre pour mieux oublier, et je vis pour mieux espérer..

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