Quel chanceux tu fais, Mun Ho. Pas de cours aujourd'hui pour ta pomme. Et le travail n'est que ce soir. T'as encore le temps. C'est la fin d'après-midi, et tu te balades tranquillement dans Gildong. Tu as tes écouteurs sur les oreilles. Tu veux rien entendre, juste profiter de l'air frais. T'as rien à faire de ta journée. T'as rien foutu, d'ailleurs, ce matin. Enfin, si. Tu t'es lavé. T'as mangé. Et t'as, éventuellement, fait ton jogging. Ouais, presque rien. Tu gardes tes mains dans tes poches. Il fait beau. Très beau, même, pour un jour de Mai. Tu humes l'air pour finalement remettre un de tes écouteurs qui s'est barré. Soudain, t'entends quelqu'un te crier quelque chose. T'es sur un trottoir, bordel. Tu risque pas ta vie, non ? Tu grinces des dents. Tu préfères ignorer le cri. Tu baisses ta tête et continue de marcher. Et quand tu la relèves, tu te prends un ballon en pleine gueule. Tu tombes sur le cul, à cause du choque. Quoi ? On vient de te t'envoyer un ballon en pleine figure ? Pourquoi ? « Je vais le tuer ... » Tu grognes et te relèves en frottant ton derrière. Tu tournes ta tête et tu vois que quelqu'un aussi, s'est prit un ballon. Tu soupires. « YAH ! REVENEZ ICI ! » Tu hurles aussi fort que possible. Tu vas les tuer. Ceux qui ont fait ça ne verrons pas la prochaine pleine lune. Tu tournes ta tête vers l'autre et tu gueules, aussi. « Tu te lèves grand père ? On a des gamins à tuer ! » Ben quoi ? Lui aussi est une victime. Et tu te vois mal courir après quelqu'un tout seul.

Mason n'a peut que bien s'amuser aujourd'hui, il a eut cours toute la journée et cela l'a pire que gonflé en sachant très bien que dehors il y avait un soleil radieux. Mais il ne pouvait pas baisser les bras et arrêter les cours, il ferait quoi après... Rapper? Il pouvait très bien en faire son métier mais il fallait d'abord qu'il ait son diplôme avant de penser à la liberté... Enfin c'est ce que sa tante lui disait toujours. C'est avec un écouteur dans l'oreille qu'il partit en direction de la plage pour... simplement prendre l'air. Il avait son sac sur le dos et marchait une main dans les poches, il faisait vraiment trop beau aujourd'hui mais il a du être enfermé toute la journée... Rien que de penser à cela, ça le mettait de mauvais poil. Il arriva finalement près de la plage et tourna la tête vers la mer, marchant tout en regardant le reflet du soleil dans l'eau. Il ne fit même pas attention au mec qui venait de se prendre une balle juste devant lui, balle qui finit dans sa tête quelques secondes après. « AISH » Il posa sa main sur sa joue et sortie son téléphone pour voir la tête qu'il avait... Son nez saignait... Son nez saignait. Ils allaient tous crever. Il leva la tête vers le mec qui venait de lui parler -même si il n'a pas vraiment fait attention à ce qu'il lui a dit. « YA ARRETEZ VOUS ESPECE DE SALE MERDE AMBULANTE! » Il ne fallut pas longtemps pour que Mason se lance à leur trousse, cramponnant son sac sur son épaule pendant qu'il sautait des escaliers pour atterrir sur la route principal. Il continuait sa course, sans même penser que l'autre mec devait le suivre également.

Tu vas tuer deux personnes. Ce mec te snobe comme si de rien n'était ! Tu t'étais aussi pris la balle dans la gueule, quoi. Pourquoi il te snobait. Tu le fixais partir à la poursuite du malfrat en soupirant. Mais putain. Il pourrait t'attendre, non ? Tu t'étires et te prépare à courir. Tu dois les rattraper pour suivre le mouvement. Tu te mets donc facilement en marche, accélérant quelques fois pour pouvoir suivre le mouvement et être à côté de ton camarade de tuerie. Car ouais, t'allais tuer le salaud qui t'avais fait ça. T'es trop rancunier pour laisser passer ça. Tu grinçais des dents pour finalement t'arrêter. T'étais une grand mère, là. Tu repris ton souffle avant de te remettre en courses. T'étais juste derrière celui qui avait le nez en sang. Il fallait tendre un piège au coupable, sinon vous l'attraperez jamais. Tu le savais. Tu fronces tes sourcils pour tenter d'attraper le bras de celui qui était devant toi. Tu le tiens fermement, essayant de rester dans la course. T'espères juste qu'il va pas de donner un coup sec et te faire tomber, encore une fois, sur le cul. « PUTAIN MEC. ATTEND DEUX SECONDES ! » Tu lui criais dessus. T'arrivais pas à suivre la cadence. T'étais un vrai grand-père, là. T'avais mal démarré ton jeu de jambe, aussi. Tu avais directement accéléré. Tu lâches finalement son bras et reste planté comme un idiot en plein milieu de la route principale. T'avais du te faire mal en sautant les escaliers, aussi. Tu soupires à nouveau, essuyant la sueur qui envahissait ton front. T'étais déjà mort. Tu frottes tout ton visage avec le revers de ta main. « EH ! IL EST ENCORE EN FACE DE TOI ? » comme si l'autre allait te répondre. Tu reprends finalement la course, tentant une énième accélération pour finalement te retrouver aux côtés de l'autre. « Comment il fait pour tenir si longtemps ? Putain ! » Tu grinces des dents avant de voir que votre agresseur se casse littéralement la gueule sur le sol, s'étant sans doute emmêlé avec ses lacets qui semblaient défaits. « J'a rien dit. » Tu souris, satisfait et tu cours vers l'autre. Tu l'attrapes par le col. « Mon postérieur à prit cher à cause de toi, laisse-moi te rendre le coup dans une partie tout aussi sensible ! » T'es un méchant garçon. Tu rigoles et avant que tu puisses lui donner un coup de pied dans l'endroit cité, il te fout un pain. « MAIS T'AS LA RAGE OU QUOI MON GARS ? TU FRAPPES TOUT LE TEMPS DES INCONNUS COMME CA ? JE VAIS TE FAIRE VRAIMENT TA FÊTE ! » Tu masses ta joue. « COURS ! C'EST OUAIS ! JE VAIS TE NIQUER. JE VAIS TE DECOUPER. TU FAIS BIEN DE COURIR. TU VAS LE REGRETTER, CROIS-MOI ! » Menaces en l'air car tu reprends pas ta course.

Il a sûrement été un peu trop loin quand même, il s'était lancé dans une course poursuite qui allait sûrement le tuer en sachant que le mec qui venait de tirer dans le ballon qu'il s'est prit en pleine poire semblait être aussi doué à la course qu'un pro, le malade. Mais bon, il n'allait sûrement pas baisser les bras comme ça, il lui avait presque démoli le nez ce connard. Alors ouais, il courrait comme un débile derrière le mec en essayant de garder un souffle régulier pour éviter de crever comme son compagnon de tuerie qui était complètement mort derrière lui. Il était juste derrière mais il était à la traine d'ailleurs. Il alla lui attraper le bras, Mason n'essaya même pas de le dégager trop occuper à courir après ce mec qui n'était pas loin devant lui. Il ne répondait pas à ses paroles, car cela allait l'essouffler mais ça il ne l'avait sûrement pas compris. Finalement le mec se cassa la tronche devant eux, mais ce fut l'autre qui arriva en premier sur lui l'attrapant d'abord pendant que Mason restait derrière lui, reprenant son souffle doucement. Il n'eut même pas le temps de dire ouf que le mec prenait une nouvelle fois ses jambes à son coup laissant l'autre avec une belle marque sur la joue. Mason se mordit la lèvre pour éviter de rigoler, oubliant complètement qu'il avait été une victime lui aussi. « Tu te souviens de son visage au moins pour le retrouver? T'as prévu de le découper mais tu ne sais pas son nom. » dit le lycéen en haussant légèrement les épaules. Il passa un doigt sous son nez pour retirer le sang, sang qui coulait toujours d'ailleurs. « Tu n'aurais pas un mouchoir en papier par hasard? j'aimerai éviter de me vider de mon sang. » au moins il avait trouver quelqu'un avec le sang chaud comme lui. Relevant la tête vers lui, il remarqua alors pour la première fois son visage. Il était beau garçon mais semblait être hautain avec un égo sur dimensionner. Il prit le mouchoir qu'il lui tendait et l'arracha pour en mettre un bout dans son nez. « En tout cas niveau endurance, c'est pas ton fort... Tu devrais essayer de courir sans hurler, tu seras sûrement moins essoufflé... Mois c'est Mason, Lee Mason. » dit-il en baissant légèrement la tête pour le saluer. Il devait sûrement être son aîné ou alors avoir le même âge que lui... Enfin un truc dans ce genre.

Tu soupires. Voilà que l'autre se mettait à parler. Tu le fixais en grognant. Non tu te souvenais pas de son visage. Tu l'avais même pas vu assez longtemps. « Mais tu crois que je peux savoir à quoi ressemble quelqu'un en fonction de son derrière ? Et tu crois que je connais tout le monde, ici ? Putain. » Tu soupires. T'es agacé. L'autre est bien loin, maintenant. Impossible que tu le rattrapes. Tu essuies la sueur qui est sur ton front et arque un sourcil à sa question. Ah. Ouais. Son nez saigne. Tu fouilles dans tes poches et sors un paquet de mouchoir. Tu te bats un peu avec, tête baissée. « Si je revois ce type un jour dans la rue, je lui ferai regretter le jour où il est né. Par n'importe quel moyen. OUVRE-TOI PAQUET DE MERDE ! » T'étais vraiment, mais vraiment pas content. Tu réussis à avoir un mouchoir que tu lui tends encore en grognant. Tu ranges le paquet dans ta poche et tu le fixes déchirer le mouchoir que tu viens de lui donner pour les mettre dans son nez. L'allure. Tu mords ta lèvre. Si tu rigoles il va croire que t'es calmé. En tout cas, l'envie de rire part rapidement. Tu grinces des dents en le fixant, sourcils froncés. « J'ai de l'endurance ailleurs, si tu veux savoir. » Ah, les sous-entendus. Tu pourrais presque te marier avec. Tu décroches un sourire malicieux et tends ta main à « Mason. » « Im Mun Ho. Tu viens d'où ? Avec un prénom comme ça, Mason, tu dois pas venir de Corée. » Bah quoi. C'était le seul truc que tu trouvais à dire. Tu saisis sa main pour la serrer et tu ranges les tiennes dans tes poches. « Tu sortais d'où, toi, quand il t'a frappé ? Avec ton sac. T'es étudiant ? Lycéen ? » Autant faire les présentations avec le mec meurtrie du nez. « Je suis étudiant en droit moi. Mhh, j'ai vingt ans et je pense que je vais porter plainte contre ce salaud. » Foutaises, tu peux pas porter plainte. Enfin, t'as pas envie. Tu masses ta nuque. « Dis, ton pif. Tu penses pas que tu ferais bien d'aller dans une pharmacie ou je ne sais quoi ? Non parce que. L'allure que t'as, mec. Tu te moques de lui. Autant déconner. « Au fait, quand quelqu'un tu parles, tu dois répondre, hein. Je sais qu'hurler ça fatigue plus, mais quand même. C'est pas gentil. » Et tu détends tes sourcils, prenant un sourire amusé.

Il n'était pas muet nan, il ne voulait juste pas parler quand il court mais maintenant que l'autre s'était barré après avoir mit une droit à la deuxième victime. Il pouvait enfin ouvrir la bouche, il voulait le massacrer sans voir son visage cela paraît débile et bien sûr... Il se retient de rire, il était déjà assez exciter comme ça. « respire un peu quand tu hurles, tu vas mourir jeune... » dit-il en levant légèrement les yeux au ciel. Il lui demanda ensuite un mouchoir pour pouvoir soigner son nez qui saignait encore. Il ne put s'empêcher de pouffer de rire en le voyant s'exciter comme un malade sur le paquet qui ne voulait pas s'ouvrir. Mon dieu ce mec pourrait vraiment être un comique. « Tu ne te souviens pas de son visage, comment veux tu le voir dans la rue et le reconnaître. » Attrape le mouchoir qu'il lui tend et le déchira pour en mettre un bout dans son nez ... Pas trop classe mais il restait tout de même un beau garçon mignon n'est ce pas? Il se moqua ensuite de son endurance, le prenant vraiment pour un papy. Il rigola un peu en l'entendant et fini par se présenter. Se penchant légèrement pour le saluer, il finit par lui serrer la main. Munho nom plutôt pas mal et peu commun... Enfin ici à Busan. Il sourit en l'entendant parler du fait qu'il n'était pas né ici. « Je suis né à Seoul, j'ai juste des origines américaine. » dit-il en haussant les épaules. Il posa son regard sur ses vêtements, c'est vrai qu'il était en uniforme, il l'avait presqu'oublier. Il soupira en l'entendant dire vouloir porter plainte comme si il pouvait vraiment le faire... N'importe quoi. « Je suis en dernière année de lycée, j'ai 18 ans. » dit-il en haussant les épaules. « J'imagine que tu sais que c'est débile de porter plainte car au fond, il ne l'a sûrement pas fait exprès. » Il fronça les sourcils en l'entendant parler, quoi il n'avait pas l'air si con que cela si? « Je reste beau même avec un truc dans le nez mec... Enfin oui, allons à une pharmacie, je crois que tu as besoin d'oxygène t'as du mal à t'en remettre. » faisant un sourire au coin pour lui montrer qu'il se foutait de lui. Il haussa les épaules et commença à marcher en direction d'une rue où il y avait une pharmacie. « Tu disais que des conneries, je ne voyais pas trop quoi te répondre en fait. » hausse les épaules. Oui, il est du genre très franc quand il parle... mais bon il n'allait pas se vexer n'est ce pas?

Tu soupires. Il a raison. T'aimes pas avoir tort. Tu lui lances un regard méchant, froid. Tu vas le rajouter sur la liste des personnes à tuer, si il continue. Il vient juste de commencer, mais si il continue, tu vas le crever. « Merci de t'inquiéter pour moi. Mais j'risque pas de mourir à cause de ça. » tu grinces des dents. Et encore une fois, tu soupires. « Au feeling, voyons. Il m'a foutu une baffe. Mon corps le reconnaîtra. » Tu blaguais encore. Comme si ton corps allait reconnaître un agresseur. Tu lâches un rire, te moquant de toi-même. Tu te trouves drôle, en fait. Puis tu luis poses tes questions. Puis tu souris. « En tout cas, t'es pas d'ici. » Remarque inutile, en passant. Tu masses ta nuque et manques un peu d'air. Quoi ? Dix huit ans ? Tu lui donnais plus ! Quoique, son uniforme trahissait toutes tes hypothèses. « T'es encore qu'un gamin et tu penses déjà à tuer. Maman. » Gamin. Un gamin qui a deux ans de moins que toi. Et tu grognes encore une fois. Ouh. Il t'agace à remettre tes dires en tort ! « Tais-toi, s'il te plait. » Tu reste poli tout en étant vulgaire, chapeau. Tu retires ce qu'il s'est mit dans le nez, grimaçant et le jetant à terre. Tu le fixes et souris. « T'es plus potable sans ces trucs immondes. Et je ne tiens pas à être vu avec un clown, tu vois. Tu vas pas mourir juste pour quelques goûtes de sang en moins, mh ? Baisse ta tête. » Et tu le fais toi même. Tu poses ta main sur sa tête et la baisse. T'en profites pour lui tirer un peu les cheveux. « Je m'en suis remis. » Tu soupires et tu le suis dans sa marche. Et là, tu t'agaces encore une fois. Tu tires son oreille. « Tu sais que t'es un gamin irrespectueux ? » Tu secoues son oreille dans ta main et la lâche. « Je vais te payer des trucs pour ton nez et tu m'insultes ? Non mais. Je me demande ce qui me retient de te baffer. » Tu grognes pour appuyer tes propos. T'es un peu comme un ours, toi. Tu grognes tout le temps. Tu t'arrêtes en face de la pharmacie. « Bon, il te faut quoi ? J'suis pas médecin et je me suis jamais cassé le nez comme toi. » Toi ? D'un grande aide ? Jamais !

Bien sûr que oui, Mason adore se moquer des autres mais cela doit seulement aller dans son sens... Il ne supporte pas qu'on se moque de lui et si il ne s'en est pas déjà pris à ce mec c'est parce qu'il était dans un bon jour ... Malgré son énervement du fait qu'il a du resté enfermé toute la journée dans une salle de classe. Il le trouvait tout simplement naïf, ou alors il faisait exprès de sortir ce genre de chose qui sont tous sauf... intelligente. Il haussa les épaules quand celui-ci recommença à dire qu'il n'était pas d'ici, il venait de Seoul ce n'était pas le même dialecte mais cela n'empêchait pas que maintenant ils savaient parler dans les deux dialectes, un point plutôt positif. Il leva les yeux au ciel. « Tu viens à peine de passer la majorité alors évite de m'appeler gamin tu n'as que trois ans de plus que moi... Puis niveau mentalité je crois qu'on a le même âge. » oui il venait de sous entendre qu'il était bête... Il ne faut pas lui en vouloir, il est assez directe dans ses paroles. Il grogna en entendant ses paroles, il venait juste de lui dire de se taire là? Il est pas un peu malade ? « Evite de me dire que je me taise, s'il te plait. Je ne vois pas pourquoi je le ferai. » Il fronça les sourcils en le voyant retirer son bout de mouchoir, il est bête ou quoi sa chemise risque d'être toute tâché. Il lui donna un coup de pied dans le tibia quand celui-ci lui tira les cheveux, il n'a donc pas compris qu'il n'aime pas qu'on le touche. « On regarde et on ne touche pas ! j'aime pas ça. » Il commença à marcher vers une pharmacie, osant les épaules en l'entendant parler. « J'ai de l'argent je ne suis pas un mendiant et je ne suis pas si irrespectueux que cela puisque je ne t'insulte pas encore. » haussant les épaules comme si c'était banale. Il s'arrêta devant la pharmacie et posa son regard sur lui à la suite de ses paroles. « Laisse moi faire... Décidément tu arrives à vivre tout seul? » lui faisant un sourire au coin. Il entra finalement dans la pharmacie et fut soigné par une pharmacienne payant le pansement et la pommade. Il sortit ensuite remarquant qu'il était toujours là.

Chapeau Mun Ho. T'es tombé sur la perle. LA perle. Cette perle que tu cherches depuis un moment. Cette chose avec laquelle tu vas pouvoir te battre sans relâche. Cette chose qui peut t'agacer rien qu'en un regard. Pourquoi tu l'as pas deviné plus tôt, hein ? Tu aurais dû passer ton chemin, idiot. Mais bon, au fond. Peut-être que. Tu pourrais peut-être t'amuser avec ce môme insolant un jour. Tu grinces encore des dents. T'es plus énervé contre celui qui t'avait foutu un ballon dans la tronche que lui. Mais tu voulais quand même lui donner un coup dans les parties. L'endroit le plus sensible de l'homme, tu le savais. Et tu savais que n'importe qui devient presque un chien quand on les vise. Enfin. Tu soupires encore une fois. Tu préfères rien dire, tu vas t'agacer encore plus. Surtout qu'il te traite de débile. Toi ? Débile ? Tu lâches un rire sarcastique. Qu'est-ce qu'il est, ce gamin, alors. Puis tu rigoles une dernière fois. Il grogne comme toi. Au moins, t'as trouvé un ami ours. Disons que c'est déjà ça. Tu masses ta nuque avant de lui dire de se taire. Mais non. Il te répond encore. Tu vas lui faire bouffer son arrogance par les yeux. « Règles du comportement et du langage apprécié en société. » Que tu marmonnes. Tu la connais, cette définition. Tu répondais toujours à tes professeurs. Le nombre de fois que tu as du l'écrire, la recopier et la réciter. « Politesse, j'espère que ce mot figure dans ton lexique, gamin. » Un autre grognement. T'aimais pas qu'on te donne des ordres. Tu savais pas vraiment ce que la politesse avait à faire dedans, mais bon. C'était classe de réciter une définition comme ça, non ? Tu passeras peut-être un peu moins pour un idiot. Puis tu lâches un cri quand tu te prends, sans le voir venir, un coup dans le tibia. Il cherche à mourir, c'est ça ? Tu poses tes mains sur ton pauvre endroit maltraité. Tu lui lances un regard tueur, menaçant. Dès qu'il te tourne le dos, tu l'étrangles. Tu frottes ton tibia en soupirant. Tu vas le tuer. Le tuer. Tu prends pas non plus la peine de répondre à ça. Compris. Tu ne le regardes pas, tu ne le touches pas. Tu vas carrément lui faire sa fête. Tu souris à cette idée. Tu vas lui faire regretter le fait de t'avoir frapper, à ce saligaud des bacs à sables. Puis tu le suis jusqu'à la pharmacie. Tu le laisses rentrer sans le suivre, et t'attends un peu. Tu mijotes un plan. Déjà que son dernier commentaire. Pour toi, il t'a insulté trois, voire quatre fois. Largement suffisant pour que tu rumines dans ton coin. Puis aussi. Tu pouvais vivre seul. T'allais le tuer. Bon sang. Tu tapais du pied, mordant ta lèvre. Tu vas le tuer, vraiment, vraiment. Vraiment. Tu frottes tes mains comme une hyène. Une idée plus que sournoise traverse ton esprit pas si pur que ça. Tu souris en le voyant sortir. Ton plan est parfait. « Bon, vu que tu m'as cassé le tibia, que tu m'as fait grogné trois fois, et que je suis très rancunier. » Tu agrandis ton sourire, fier de ton idée. « Tu vas devoir me supporter toute la journée. » Tu lèves ton index, un sourire au coin. « et pendant cette journée, tu as deux choix. Le numéro un, tu t'excuses en rampant à mes pieds. » Tu rajoutes ton majeur, agrandissant ton sourire. « Tu cèdes à tout mes caprices. Tu me lasses et tu retrouves ce salaud. Alors ? Un, ou deux ? » Et si il tentait de fuir, tu lui casserais sans retenue la gueule. « J'ai peut-être l'air de courir comme un obèse, mais compte sur moi pour te retrouver si tu tentes de fuir. Je connais ton nom, ton prénom et ton âge. » Bon, tes arguments sont merdiques mais t'es sûr, que, au moins, il fuira pas. Du moins tu croises les doigts pour.

Il leva les yeux au ciel en l’entendant réciter sa définition, c’est bien il a réussi à retenir quelque chose. Finalement il n’est peut-être pas aussi con qu’il le pensait… Enfin quoi que nan. « Tu as du le recopier tout au long de ta scolarité pour la connaître par cœur… un rebelle ? » Il sourit doucement avant de finalement lui donner un grand coup de pied dans le tibia quand celui-ci lui tira les cheveux. Il ne sait sûrement pas que Mason ne supporte pas qu’on le touche, mais cela n’empêche pas qu’il n’allait pas accepter ça. Il lui fit comprendre qu’il ne fallait plus qu’il le fasse. Ca ne devait pas lui plaire qu’il le frappe comme ça et qu’il lui parle sur ce ton mais il n’est pas facile le Mason. Il fallait bien qu’il le comprenne d’une façon ou d’une autre. Avec un peu de chance, il allait fuir parce qu’il l’énerve trop… C’est peut-être une bonne idée, il devrait continuer nan ? Il entra dans la pharmacie après avoir fait une dernière remarque. Il avait vraiment pensé qu’il allait partir quand il était à l’intérieur de la pharmacie mais bon… En sortant il remarqua qu’il était toujours là. Il arqua un sourcil en entendant son idée pourave… Comme si il allait pouvoir supporter ses moqueries et ses piques toute la journée… Puis il ne restait que 6 heures avant la nuit… Il pourra toujours le noyer dans un verre d’eau au pire. Le truc que Munho n’a pas compris c’est qu’il n’allait sûrement pas faire tout ce qu’il lui disait. Il n’obéit qu’à lui-même, il est maintenant libre et n’est pas prêt à se soumettre à quelqu’un… surtout pas lui en fait, il ne le connaissait pas après tout. « C’est ta technique de drague ? Nan parce qu’elle est vraiment à chier mec. Tu devrais lire des bouquins de fille, je suis sûr que tu apprendras plein de chose utile pour éviter de finir vieux garçon. » il lui fit un sourire au coin digne d’un fouteur de gueule. Il pencha la tête légèrement sur le côté. « Je vais choisir la solution numéro 3 : je ne m’excuse pas et je ne cède pas à tes caprices. Si ça te fait plaisir de me suivre toute la journée fait ce que tu veux, mais ne compte pas sur moi pour te servir d’esclave. Je n’obéis qu’à moi. » Le regardant de haut en bas, il finit par prendre son chemin vers le centre ville, mettant un de ses écouteurs dans les oreilles. Il reprit son chemin comme tout à l’heure avant de recevoir une balle en pleine face. Il le suivait si il le voulait tant qu’il se mettait discret et qu’il ne pissait pas partout tout va bien… C’est de l’humour bien sûr.

Si seulement .. ah. Si seulement tu pouvais lui tirer les oreilles, les lui arracher pour qu'il les mange. Ah. Tu commençais à avoir de drôles de fantasmes. « Hein ? Tu te fous de moi, là ? C'est juste de la culture, j'étais l'intello de la classe. » Mensonges, mensonges. Mais t'aimais pas qu'on te perce à jour si rapidement. Puis comment l'autre pourrait le savoir, hein, que t'étais loin, très, très, très loin d'être l'intello ? Si tu lui dis que tu l'es, que t'es un intello, t'auras peut-être plus de respect ? Mais il pourrait te tester, aussi. Qui sait, il est méfiant. Aah, toi qui avait prévu de t'amuser autrement. Seigneur Dieu. Tu le lui ferais payer. « Tu es plutôt rebelle ou intello, Machin ? » Tu connaissais son prénom, mais se moquer de lui était tellement plus attrayant que de répéter bêtement « Mason ». Tu souris de manière sarcastique, te moquant avidement de lui. Tu adorais ça, être le méchant. Mais tu te doutais qu'il allait t'envoyer un truc dans la gueule. En à peine dix minutes, tu l'avais capté comme ça. Rancunier. Tu croisais que des rancuniers. Tu l'accompagnes sur cette pensée à la pharmacie, gardant bien en tête ton idée de vengeance. Idée que tu te presses de lui infliger, et idée que tu vois rejetée. Tu déglutis. Draguer ? « Te draguer ? » Tu lâches un rire. Il se foutait de toi. « Désolé, pas totalement mon genre. » Tu augmentes ton rire. « J'aime pas les gamins de ton genre. » Enfin, surtout le fait qu'il soit insolant. « Je drague autrement, et crois-moi, c'est loin d'être si décevant que ça. » Tu accentues ton sourire, mais tu le baisses rapidement voyant le sien. Il se fout réellement de ta gueule. Tu supportes pas ça. Tu lui lances un regard noir, et tu entends sa réponse. Option trois ? Il se fout de toi ? Puis il part, tranquille. Tu grinces des dents. Il a trop de culot à ton goût. « MAIS ATTEND. » Tu fulmines, tu bouillonnes. Il avait trop de cran pour toi, le morveux ! Tu te mets à lui courir après et tu agrippes son bras. Le laisser partir ? Hors de question ! Il allait exécuter tes caprices à la lettre, sinon. « Ecoute-moi bien jeune homme, je suis ce genre de personnes. » Tu copies sa démarche mais tu gardes toujours son bras en otage. Si il essayait de fuir .. « Le genre de personne qui n'abandonne jamais quand elle a une idée en tête. » Tu tires d'un coup sec sur son bras et tu saisis son épaule. « Alors écoute-moi bien. Même si là, pour le moment, tu refuses de te soumettre à moi, à la fin de la journée tu seras pire qu'un chien. » Et tu lui offres ton plus beau sourire, resserrant ta prise sur son épaule. « Ah, et retiens ça aussi. » Tu lâches son épaule pour tenir son bras, à nouveau. « Plus tu me repousses, plus je te colles. » Et tu sentais que tu seras le pire pot de glu que ce mec n'ai connu.

mason aimait se moquer de la tête de tout le monde, et finalement il appréciait vraiment se foutre de la tronche de Munho qui semblait partir au quart de tour à chaque fois... C'est d'un tel comique. Il arqua un sourcil en l'entendant parler et rigola doucement pour vraiment se foutre de lui. « Vu les conneries que tu sors, tu n'es sûrement pas un intello. Ou alors tu fais vraiment semblant d'être con. » dit-il en le regardant un sourire sur ses lèvres. Il continua son chemin vers la pharmacie et haussa les épaules. « Je suis un rebelle intello. » Il entre ensuite quelques minutes dans la pharmacie avant de ressortir soigné. Il l'entend ensuite raconter toutes ses propositions les plus débiles les unes que les autres... Comme si Mason allait accepter d'être son esclave. Il ne faut pas pousser non plus. Alors ouais, si ça lui faisait plaisir il pouvait le suivre toute la journée mais il ne fera certainement pas tout ce qu'il lui demande. Rigolant en l'entendant parler de sa façon de draguer, il le trouvait de plus en plus con finalement. « Tu me fais vraiment rire Munho, tu le fais exprès d'être aussi con ou c'est naturel ? ... » dit-il en le questionnant du regard. Il rigola encore une fois avant de finalement tourner les talons reprenant son chemin bien décider à ne pas faire ce qu'il veut plutôt crever même. Il ne l'écouta même pas hurler mais il eut un mouvement de recule en le sentant prendre son bras. Il lui a dit qu'il n'aimait pas le contact physique nan ? Alors pourquoi continuait-il de faire cela ? Serrant les dents pour éviter de péter un plomb et de lui éclater la tête contre le mur, il ne l'écoutait qu'à moitié trouvant ses paroles tout sauf intéressant. Tu soupiras un grand coup en entendant la fin de sa phrase et tu diras violemment sur le bras qu'il tient. « Tu ne comprends pas dans la phrase, TU NE ME TOUCHES PAS ! » dit-il en lui laissant un regard dédaigneux. Il lui donna un grand coup d'épaule en passant et se dirigea vers le centre ville, il commençait grave à le saouler. Il ne pouvait pas aller jouer un peu ailleurs ? « M'énerve ce mec. » Il a tout de même réussi à l'énerver lui qui restait plutôt calme depuis le début... Il lui a déjà dis qu'il n'aimait pas qu'on le touche nan ? alors pourquoi il le faisait au juste?

Pas de chance, vraiment. Il continuait de se foutre de toi. Tu avais bien envie de lui faire avaler ses mots par tous les orifices existants, mais tu te retiens. Par gentillesse. Par bonté d'âme. « Tu me donnes de ces fantasmes meurtriers ... » Marmonnes-tu en grinçant des dents. Oh que oui. Tu les collectionnais, avec lui. Mauvaise rencontre, sans doute. Mais bon, t'avais décidé de le coller jusqu'à ce que mort s'en suive. Alors tu comptes supporter, envoyer des piques. « Plus rebelle qu'intello, à ce que je vois. Dans tous les cas, le respect, ça ne te dit VRAIMENT rien ! » Tu devais juste rester calme tout en disant des méchancetés. Mais c'était pas méchant, mais pas grave. « Et je ne suis pas con. Je ne fais pas semblant. Tu ne trouves que ça à me dire ? Que je suis con ? Tu sais, à un moment, ça ne m'agacera plus. Je me lasse facilement. »Tu disais ça mais ce n'était pas ... ça. Tu ne te laissais pas des insultes, elles t'agaçaient toujours. Tu ne les supportes pas, ces insultes. Surtout être traité de con. Mais il fallait que tu passes à autre chose pour le moment, tu t'occuperas de lui faire bouffer ce mot après. Puis ça ne s'arrangeait pas ! En sortant de la pharmacie, voilà qu'il se met à t'insulter encore et toujours de con. Dieu. « Tu veux vraiment crever gamin ? » Tu grinces des dents. Ouh, t'étais pas content. « Je t'interdis de me tutoyer jusqu'à ce que tu apprennes le respect envers tes aînés, muh ? » Et tu fais une tête digne d'un chien enragé. Très beau, très élégant. Rien à redire. Puis quand il se casse, tu lui cours limite après pour coller son bras. Mais en guise de réponse à tes dires, tu te fais pousser et tu te prends presque un coup. Hein ? « Quoi ? Ne pas te toucher ? Tu crois que je suis con au point de ne pas comprendre ça ? » Il t'a fait mal. Tu masses ton épaule. Il pourrait être un petit peu plus doux avec toi, bordel. « YAH ! » Pourquoi il se cassait toujours ? Il n'avait pas compris que tu le collerais ? C'était lui le vrai con ! Tu grinçais des dents et tu te remettais à courir après lui. Tu touches pas à son bras, mais tu fais en sorte de rester plutôt proche de lui, histoire de ne pas le perdre de vue. « T'es chiant comme mec, tu le sais ? » Dis-tu en lui lançant un regard mauvais. Tu te forces à sourire et tu t'étires. « Bon, tu as des choses à faire ? Aller voir maman papa ? Ta petite amie ? Ton petit frère ? Il me tarde de rencontrer ces gens là. » Tu avais un faux air enjoué. T'allais lui pourrir sa journée, comme il venait de pourrir la tienne.

Ce mec commençait vraiment à lui taper sur le système, il en pouvait pas se taire trois secondes et rentrer chez lui sa queue entre les jambes nan ? En sortant de la pharmacie, Mason ne put s'empêcher de répondre à ses conneries. Quoi, lui un soumis, un esclave ? Et puis quoi encore... Levant les yeux au ciel à ses paroles, il tourna la tête vers lui. « Ca ne se voit pas que tu es mon aîné, alors je te tutoie si j'en ai envie... Puis c'est pas comme si on allait se revoir après ça n'est ce pas. » dit-il avec un sourire au coin. Il partit tout de suite après, espérant qu'il se casse quand il aura envie de faire autre chose. Puis voilà en plus qu'il se permettait de le toucher ainsi, il est pas malade ce mec ? Pour simple réponse, Mason s'est montré assez violent en lui décrochant à moitié l'épaule, mais il fallait s'en douter. On ne touche pas, on ne le touche pas point barre. « Je crois vraiment que tu es con puisque tu continues de le faire. » dit-il en ne lui jetant même pas un regard. Il ne pouvait pas tout simplement partir et le laisser seul ? Il finit par le rejoindre cette fois-ci sans le toucher, il avait plutôt intérêt là prochaine fois il le fou au sol ou alors il se prend une droite en pleine face. N'écoutant pas ce qu'il dit, il fit comme si il n'était pas là continuant de marcher jusqu'au centre commercial. Marchant dans les rues sans regarder autour de lui, il cherchait l'endroit dont on lui avait parlé. S'arrêtant d'un coup en face d'une boutique, il entra dans celle-ci, se dirigeant tout de suite dans le coin livre. Il avait besoin d'un bouquin pour ses cours, cherchant dans le rayon d'un air sérieux. Il finit par le trouver, regardant les pages pour voir si c'était vraiment bien celui-là qu'il lui fallait bien. Il prit le bouquin et passa à côté de Munho sans le regarder, allant payer le livre. Il sortit ensuite du magasin marchant vers un starbuck pour prendre un Moca caramel. Sortant ensuite du magasin, il continua son chemin sans faire attention à lui qui le suivait toujours. Il se disait que peut-être en faisant comme si il n'était pas là, il finirait par partir et c'est ce qu'il allait faire n'est ce pas?

Bordel de merde. Tu détestais ça, qu'on t'ignore comme ça. Encore, le fait de ne plus se revoir, tu ne l'avais pas noté. Tu ne le savais pas. Le hasard fait si 'bien' les choses. Tu restais à la sortie de magasin, le suivant toujours. On aurait presque dit un espion en filature ... sans la discrétion. Tu le suivais alors jusqu'au starbuck, prenant la même chose que lui. On aurait dit une fan, là. Tu devais presque faire peur. « Je hais quand on m'ignore. » Marmonnais-tu dans ton Moca. Tu le fixes avec un air agacé. Tu détestes ça, être ignoré. Tu soupires, puis tu lui donnes un coup d'épaule. « Tu me passes ton livre ? J'ai envie de lire, tu es si ennuyant. » Dis-tu en gonflant tes joues. Puis, mince. Même si il ne voulait pas, tu voulais lire, toi. Alors tu mets ton Moca dans une main, et de l'autre tu lui prends son livre. Tu mords l'intérieur de ta joue, chantonnant un air. « Si ennuyant. » Répètes-tu. Vengeance ? Ouais. Tu te vengeais de ses insultes. « Tu aimes le Moca au caramel ? Je suppose. Il faut que je le note quelque part. Oh, non. T'en fais pas. J'ai pas besoin de feuille, j'ai une bonne mémoire ! Oui, oui. Je sais, je suis impressionnant. Aah, j'aime bien le Moca au caramel, aussi. Mais je préfère les sodas. T'en as déjà bu ? Sans doute, vu que tu portes un nom type américain ou quelque chose comme ça. Aah, tu vas où, en suite ? Ah ! Ok. Je te suis. » Tu devais passer pour un cinglé, mais bon. Vu qu'il ne parlait pas, tu lui faisais la conversation tout seul. Un monologue, quoi. Un sacré monologue. Tu bois une autre gorgé de ton Moca. Tu es tenté. Mais vraiment. Trop tenté de renverser du café sur son bouquin. Ça lui en ferait des grosses. Il ragerait. Tu souris. Pourquoi pas ? « Hey, Mason. Tu m'en veux pas si je parfume ton livre avec du Moca ? Tu pourras te souvenir de moi. » Et tu renverses quelques goûtes sur une page au hasard. Quel beau connard tu fais. « Ne me frappe pas oppa ! » Et tu imitais une fille. Même si tu détestais ça, être traité comme une fille, ton amusement avait pris le dessus. Tu lui poses le livre sur la tête, buvant ta boisson. « Hah ! Tu sais que tu es ennuyant, chéri ? Il faudrait que tu occupes mieux les gens. Je sais pas, parle. Mais sans insulter, hein. C'est méchant et ça m'agace. Tu ne sais pas à quel point je peux être une pute, quand je suis agacé. » Dis-tu tout en pouffant légèrement. Tu te foutais bien de sa tête, décidé à lui faire voir que tu étais le plus grand. Que c'était toi qui commandait et qui vexait.

Il n'y a pas à dire, Mason est plutôt doué pour ignorer les autres. La preuve, il le faisait très bien avec Munho avec l'espoir que celui-ci se casse pour son plu grand bonheur. Si c'est le cas, il espère vraiment ne plus le croiser avant sa mort si possible. C'est un boulet, un mec hautain qui plus est vraiment con. Exactement ce qu'il ne supporte pas en fait. Depuis quand ce mec voulait lire? Il ne fit pas pour autant attention à lui, tournant la tête de l'autre côté pour pas le voir. Il soupira en le sentant prendre le livre, il leva les yeux au ciel finalement en l'entendant dire que c'était nul. Buvant un peu de son Moca, il passa une main dans ses cheveux gardant l'autre dans sa poche de pantalon. « C'est normal que ce n'est pas intéressant pour toi, t'es trop con pour comprendre ce que cela veut dire. » dit-il en haussant les épaules. Il tourna la tête vers lui en l'écoutant énuméré tout ce qu'il fallait qu'il garde en tête... Cela servait à quoi au juste? Puisqu'il n'allait pas se revoir après cette longue journée qui heureusement risque de vite se finir. Levant les yeux au ciel en le voyant verser du Moca sur son livre, il lui prit des mains et le remit dans son sac de cours. Posant son regard devant lui. « Quel voix de pucelle. » dit-il avec un sourire au coin. Il pouvait faire tout ce qu'il voulait rien ne pourrait le toucher, ou du moins il essayera de ne rien montrer... Au pire, il se prendra une belle droite en pleine face comme ça il aura vite compris. « Je pourrais me montrer très amicale si tu n'étais pas dans les parages en fait... Tu me pourris l'air et j'ai la net impression que tu sers strictement à rien. » dit-il d'une voix la plus neutre possible, lui prouvant qu'il était sérieux quand il parlait. « Si tu pouvais fermer ta bouche ça serait parfait vraiment. » tournant dans la rue à droite. Il entra dans une boulangerie pour acheter de quoi manger avant d'aller se poser à une table de celle-ci. Mangeant tranquillement tout en regardant son téléphone portable, il ne faisait toujours pas attention à lui. Il n'était pas assez agréable pour avoir son attention, il n'aimait pas ce genre de mec... Mason n'est pas méchant, il n'aime juste pas qu'on le prenne de haut.

Maman .. tu perdais tout espoir. L'autre était sans doute un de ces boss insurmontables. Tu ne pouvais rien contre lui, même la meilleure attaque. Tu soupires. Et il continue de t'insulter. Il vexe facilement ton honneur, ce môme. Injuste. « Tu pourrais juste arrêter de m'insulter de con, mh ? Tu m'agaces vraiment .. » Tu soupires encore. Pour t'agacer, il t'agace. Tu as un ego très grand, tu le sais, et tu ne supportes pas ça. Tu ne supportes pas qu'on le rabaisse le plus bas possible. Et tu déglutis. Une voix de pucelle ? Bon, oK; Tu l'avais cherché, mais voilà .. ce n'était pas une raison. Tu grognes encore, levant les yeux au ciel. « Je peux aussi avoir une voix très grave. » Dis-tu en testant. Tu fais des "Ah" graves, aigus et compagnie. Tu testes, quoi. Tu déglutis encore une fois à sa remarque. Quoi ? Mais. Mais. « Je vais te le faire avaler ton air, gamin insolant .. » Tu lui cracherais bien à la gueule, mais tu te retiens. Tu hais réellement ça. Toi ? Polluer l'air ? Oh dieu, jamais ! Il devrait se sentir honoré de ta présence, pas l'inverse ! Surtout avec un joli minois comme le tien .. dieu. D'habitude, on a du respect pour toi. A cause de ça, ta gueule. Alors pourquoi, lui, il n'en a pas ? « Ma voix va te manquer, si je me la ferme. » Dis-tu en forçant un sourire. Tu fulminais, tu bouillonnais. Tu voulais réellement le tuer, ce gamin. Tu soupires et tu le suis. Il t'as repris la seule chose qui pouvait t'occuper, le livre. Alors tu le suis jusqu'à la boulangerie. Tu salues le vendeur et tu prends le premier truc que tu as sur la main. Tu cherches Mason, et tu le trouves rapidement. « Une tête de con pareil, si il veut m'échapper .. » Entre les dents. Tu t'avances vers le siège et tu te penches. « WOW ! Classe ton portable, mec ! Passe ! » Et tu lui laisses pas le choix. Tu poses rapidement sur la table ce que tu as commandé, et tu prends de la même manière son portable. Tu cours en face de lui, et tu sautes sur le siège. Tu crois tes jambes et tu poses son portable sur tes cuisses. « Aaah, bon. Voyons voir si ça vaut la peine, cette bouffe. » Souriant. Tu venais de trouver un moyen de faire chier l'autre, t'en étais certain. Tu prends ce que tu as posé, et tu l'ouvres. Tu chantonnes, content. Tu prends le portable et tu fouilles un peu dedans. « Je vais m'envoyer un message, comme ça .. » Tu lui lances un sourire et tu t'envoies un message, tu fais glisser son portable sur la table et tu trifouilles le tien pendant quelques secondes. « Tu as pris quoi ? » Tu te penches sur la table, pour regarder ce qu'il a prit. Tu souris et tu le prend, en découpant un morceau, et tu le gobes. « AH ! C'est bon ! C'est quoi ? On échange ? Je crois que je préfère ce que tu as pris. S'il te plaait. » Et tu lui faisais une moue. La meilleure manière de l'avoir, c'était de l'appâter avec une petite moue, non ? Tu réussirais bien à le soumettre.

Sûrement, elle n'allait sûrement pas lui manquer si il se taisait bien au contraire mais bon... Au moins il l'occupait, ça lui évitait d'être seul chez lui toute la soirée. Il entra finalement dans la boulangerie trouvant l'endroit accueillant. Il alla s'acheter un pain au chocolat avant de s'asseoir à une table posant son Moca à côté de lui. Il croqua dans son pain tout en regardant son téléphone, il sursauta presque quand l'autre se mit à hurler dans la boulangerie... La discrétion il connaît ? Il n'eut le temps de rien faire avant que Munho ne prenne son téléphone de ses mains. Il leva les yeux vers lui avant de croquer dans son pain au chocolat. Qu'est ce qu'il avait encore celui-là ? Il le regardait manger avant de lever les yeux au ciel quand il s'envoya un message. « tu devrais te montrer plus discret dans les lieux publiques. » dit-il en buvant de son Moca. Il tourna la tête vers la rue où il y avait plus de monde que tout à l'heure. Il pencha la tête sur le côté ne remarquant même pas qu'il venait de piquer dans son pain au chocolat. Il tourna la tête vers lui et fronça les sourcils. « Tu pourrais demander quand même. » dit-il d'une voix calme. Il y a à peine quelques minutes, il lui aurait fait bouffer par les trous de nez son pain au chocolat mais pas là bizarrement. Buvant une autre gorgée de son Moca, il leva les yeux vers lui quand il lui fit des yeux mignons digne d'un chiot. Il soupira et se leva allant lui acheter un pain au chocolat pour lui. Le déposant devant lui, il leva la tête vers lui et lui fit un petit sourire. « Ca évitera que tu bouffes le mien. » Il reprit son téléphone portable et commença à pianoter dessus, regardant les infos mais également les messages reçus. Passant une main dans ses cheveux pour les ébouriffer, il leva une nouvelle fois les yeux vers lui. « Pourquoi tu veux mon numéro au juste? ... Je t'énerve grave, nan? » dit-il en arquant un sourcil. C'est vrai quant il est avec lui, il n'arrête pas de grogner à chaque fois alors quoi ? Pourquoi restait-il ici et pourquoi voulait-il garder contact pour avoir sa venge et l'avoir comme esclave... Ca il n'y arrivera jamais.

Tu souris, satisfait. « Discret ? Pourquoi ? » Toi et la discrétion ... disons que vous vous entendez bien seulement lorsque tu le veux. C'est à dire très rarement. Enfin, tu ne pouvais l'être seulement lorsque tu étais dans l'appartement, histoire d'éviter les nanas. Mais ça .. c'est autre chose. Tu manges finalement un morceau de son pain, ne te souciant pas du tout de son avis. « Pas dans mes habitudes. » Dis-tu en souriant, puis tu lui réclames un pain. Au chocolat. Tu le fixes te donner le pain. Pourquoi ? Tu grognes légèrement. « Ton pain, pas un autre. » Quel chieur tu fais, Mun Ho. Tu te lèves légèrement et tu prends son pain, tu fais glisser l'autre sur la table. « Désolé, je crois bien que je vais bouffer le tien. » Tu souris et tu croques à pleine dents dedans. « AH ! » Tu jettes le pain sur la table et tu baisses ta tête. Tu viens de te mordre la langue. Pas doué. Tu relèves cette dernière à sa question. Bonne question. Tu avales le sang que tu as dans la bouche, grimaçant. « Ah. » Tu soupires et tu te réinstalles. « C'est une bonne question. » Tu souris, et tu penches la tête. Tiens. Il a critiqué tes méthodes de drague, non ? Si tu les lui montrais ? Tu souris. « Je n'ai rien contre le fait de te revoir. » Pas terrible. « Je suis agaçant, aussi. Je peux me défouler sur quelqu'un, c'est déjà ça. » Nul. « Et puis, je n'ai rien contre ta gueule. » Peux mieux faire. « Tu deviens gentil. » C'est censé être de la .. drague ? « Tu es plutôt mignon, quand tu es gentil. » Enfin ! Quelque chose de convenable. Mais bon, tu peux réellement mieux faire. Tu poses tes coudes sur la table, et ta têtes sur la paume de tes mains. « Puis je ne le veux pas, je l'ai. D'ailleurs. » Tu souris. « Oppa, tu m'achètes quelque chose ? Oppaa. Je veux passer le reste de ma journée avec toi. Oppaa, j'ai menti, je ne veux pas que tu deviennes mon esclave. » Deux mensonges et une vérité. « J'espère que tu es de bonne compagnie, Mocaman. » En parlant de Moca, tu prends le tien et tu le bois. Tu grimaces encore. T'as le don de te blesser là où il ne faut pas. Tant pis, ça partira. « Je te réserve donc une de mes journées. Sois en honoré, hein ? Je sens que je vais bien m'amuser. » Mun Ho, Mun Ho .. comment peux-tu changer aussi rapidement d'humeur ? Passant de l'ours mal léché au gentil petit agneau aimant. Réellement. Comment tu fais, mec ?

La discrétion pourquoi ? Il posait vraiment la question ? « Ca permet de ne pas passer pour des cons devant tout le monde peut-être. » dit-il en buvant son Moca tranquillement. Mais bon ça ne doit pas être son kiff la discrétion comme demander si on peut goûter au lieu de prendre comme ça... Nan ce n'est pas dans ses habitudes, on est d'accord sur ce point là au moins. Il se leva ensuite pour aller lui acheter un pain au chocolat par pure gentillesse mais bon ça ne semblait pas être assez pour lui. Il soupira en le voyant prendre son pain au chocolat à lui et lui donner celui qu'il vient juste d'acheter. « T'es un mec vraiment compliqué. » Il pencha la tête sur le côté en l'entendant crier, discrétion mec... discrétion. Il fronça les sourcils se demandant ce qu'il pouvait bien avoir... Il a sûrement du se mordre la langue faut dire qu'il s'est précipité sur le pain au chocolat... Quoi c'est parce qu'il a croqué dedans qu'il veut absolument le sien ? « Fais plus attention, t'as pas besoin de te jeter dessus. » dit-il en commençant à manger le sien tranquillement. Le dépiautant avec les doigts. Mason lui demanda alors pourquoi il voulait garder contact avec lui, c'est vrai ils n'arrêtaient pas de se prendre la tête depuis tout à l'heure alors qu'ils venaient à peine de se rencontrer. Il l'écouta ensuite parler souriant à chacune de ses paroles. Il rigola doucement en entendant la fin de ses paroles. « Tu me dragues là ? Sans même savoir si je suis du même bord que toi? » penchant la tête sur le côté, il sourit et finit son pain au chocolat tranquillement. « Tu veux faire quoi alors? dit-il en arquant un sourcil. Il ne savait pas quoi faire ce soir et demain, il n'a pas cours alors autant le laisser choisir. Finissant son Moca, il posa son dos contre le dossier de la chaise rangeant son portable dans sa poche. « En attendant je rentre pour aller me changer, tu me dis quand tu auras trouver une idée de quoi faire... A moins que tu continues à me suivre. » se lève et va mettre ses affaires à la poubelle avant de sortir. Remettant son sac sur ses épaules, il commença à marcher en direction de la zone nord, en regardant autour de lui. il faisait toujours aussi beau et la nuit était en train de tomber. Il posa son regard sur le couché de soleil et sourit avant de continuer son chemin, remarquant qu'il était derrière lui. Il tourna la tête vers lui et lui sourit avant d'arriver chez lui, ouvrant la porte. Il ferma derrière eux avant de retirer sa veste et sa cravate.

Ah, il avait l'oeil. Il avait deviné que tu le draguais. Enfin, même un handicapé mental l'aurait deviné, donc bon. Tu le fixais tout en souriant. Tu faisais surtout ça pour lui montrer, mais tout bien réfléchit. Tout bien réfléchit, il était plutôt mignon. Alors bon. Tu pouvais toujours tenter le coup, non ? « Bravo Colomb. » L'ironie, tu l'utilisais souvent. Tu tapes dans tes mains en souriant de plus belle. « Sache que je suis des deux bords. Alors pas 'du' même pas. » Dis-tu tout en finissant ton Moca. Non, toi, t'étais un peu le pionner. T'allais partout. « Mais bon, quelque chose me dit que tu y es. » Intuition ? Sans aucuns maigres doutes. Pourtant, il sourit. Amusé ? Ou juste content ? Ah. Tu n'arrives pas à savoir. Tu plisses légèrement des yeux avant de sortir de ta rêverie. « Bingo. » Si il te demandait ce que tu voulais faire, c'est qu'il était de 'ce' bord ? Non ? En tout cas, il ne devait pas être indifférent à ton charme. Tu le fixes. « Mh, j'y réfléchis. Compte sur moi pour te coller, mec. » Tu souris. Bon, finalement, c'était peut-être une bonne rencontre, non ? Il pouvait se montrer gentil, non ? Tu t'étires et tu te lèves, le suivant de près. Tu restes derrière lui, histoire de te faire discret pour le moment. Puis finalement, vous arrivez chez lui et il ferme la porte. Tu arques un sourcil quand il commence à enlever sa veste et sa cravate. Le temps que ton cerveau fasse le calcul. Il était entrain de se déshabiller devant toi ? Tu penches la tête. « Eh, t'es pas gêné ? » Tu risquerais sans aucuns doutes de te rincer l'oeil. « Attend, je vais t'aider. » Tu ricanes et tu tires sur sa cravate. « Tu portes ça tous les jours ? Ou tu la laves ? Non parce que, en deux ans, le lycée a peut-être changé, hein. » Tu enroules la cravate sur ton poignet, et tu lèves la tête. « Ton armoire est dans le coin ? » Tu souris, et tu te retiens de taper son épaule. Tu tiens toujours à tes dents. Tu visites un peu, et sans te gêner, l'appartement de l'autre. Tu troues finalement une armoire, dans une chambre. Tu te jettes presque dessus en fouillant dedans. « J'ai rien dit, y'a pleins de trucs, father. » Tu te retournes, tapant dans tes mains. « Je sais ! » Tu te lèves en le fixant. « Tu sais mentir, hein ? On va aller en boîte. » Tu lui souris à nouveau. Bon, c'est clair. Net. Précis. Officiel. Im Mun Ho, tu es bipolaire. « J'en connais une bien, j'y travaille. Tu veux bien m'accompagner, hein ? De toute manière, si tu ne viens pas, je vais rester avec toi toute la soirée et crois-moi : je suis pire qu'une moule à son rocher, quand je m'y mets. » Ricanes-tu, frottant tes mains. T'es ravis. Tu viens de trouver une occupation digne de .. une très bonne occupation. Et en plus de ça, tu allais pouvoir changer ton jugement sur l'autre. Qui, aux premiers abords, t'agaçait.

Aucune discrétion, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure qu'il était en train de le draguer. Il ne fallait pas être né de la dernière pluie pour le comprendre. Il lui souriait simplement sans trop savoir quoi ajouter, finissant son pain au chocolat tranquillement. Il pencha la tête sur le côté, ça se voyait tant que cela qu'il était bisexuel sérieusement. Enfin, Mason lui dit de choisir le lieu où il allait aller, mais d'abord il fallait qu'il rentre chez lui se changer... Il n'allait tout de même pas sortir en ayant son uniforme, c'est trop la repère. Il sortit de la boulangerie et commença à marcher en direction de la zone nord là où se trouve son appartement, maintenant vide en attente de deux colocataires puisque sa tante est absente pour son travail. Il entra chez lui et retira ses chaussures avant de retirer sa veste et sa cravate. Il se retourna vers Munho en l'entendant parler. « Pourquoi je le serai ? » dit-il en arquant un sourcil. Il a déjà vu le torse d'un mec nan? Alors il n'y a aucun problème là-dessus. Il pencha la tête sur le côté avant de finalement aller dans sa chambre, une fois dans celle-ci il remarqua que Munho était également là la tronche dans son armoire. Il sourit en l'entendant parler. « Je vais venir, laisse moi juste le temps de trouver quoi mettre. » ouvrant sa chemise. Il s'avança vers l'armoire regardant dans ses vêtements avant de finalement trouver quoi mettre. Il retira son pantalon restant en boxer enfila son jean collant noir déchiré au genoux, avant de mettre son débardeur blanc en colle V large. Il se dirigea dans la salle de bain pour se coiffer et passer un coup d'eyeliner au dessus de ses yeux. Il revient dans la chambre et le regarde. « Tu vas y aller comme ça ? ... On a encore un peu de temps avant d'y aller. » souriant, il se dirigea vers la cuisine ouvrant le frigo pour se servir un verre de grenadine. « Tu veux peut-être boire quelque chose? » tourne la tête vers lui. Il se pencha en avant quand il fit tomber le bouchon par terre avant de refermer la bouteille. Il se tourna vers lui s'asseyant sur le plan de travail buvant ainsi son verre de grenadine tranquillement, attendant qu'il parle.

Il te donnait de quoi te rincer l'oeil. Il en avait seulement conscience ? Tu passes pour un pervers dans un coin de ta tête. Tu le regardes du coin de l'oeil, quand il va à côté de toi, la chemise ouverte. Si c'est trop voyant, il va avoir peur. Ou quelque chose comme ça. Ou tu t'en fiches. Mais pour une fois, tu vas juste mater discrètement, sans faire de remarque sur le fait qu'il a l'air plutôt bien foutu. Tu te lèves en le suivant, le fixant pendant qu'il se maquille. Tu devrais te maquiller, toi aussi. Mais après, sans doute. Tu arques un sourcil. « Je peux y aller comme ça. » Tu étires légèrement tes lèvres. Tu vas complimenter ton ego. « Pas besoin de maquillage pour plaire, chez moi. » Tu mens, t'as un peu de maquillage, mais bon. Il doit partir un peu en couille. Tu le changeras discrètement en piquant du maquillage pour femme. Car oui, tu te maquilles avec ce genre de maquillage, des fois. Mais bon, vu que tu t'en tartines pas ... ça ne se voit pas beaucoup. Tu le suis jusqu'à sa cuisine, et tu le fixes pendant qu'il se sert un verre de grenadine. Une question s'impose à toi. « Hey, tu sais quel goût ça a l'alcool, j'espère ? » Tu rigoles légèrement. Si il ne sait pas quel goût ça a, tu allais le lui faire découvrir. Tu comptais bien le saouler. Dans tous les sens du terme. Tu hoches la tête, en te permettant de fouiller dans le frigo du brun. Tu prends une bouteille d'eau. « Les verres. » Tu cherches un peu partout avec tes yeux, et tu manques de faire tomber la bouteille au sol. Rectification. Elle s'écrase vulgairement au sol, éclaboussant tes belles boucles. « SALOPE ! » T'insultes même une bouteille. Tu passes ta main sur tes cheveux qui ressemblent plus à un flan écrasé qu'à ceux d'un petit prince. Saloperie. Tu soupires et tu écrases la bouteille avec ton pied. « Je crois qu'on va rester plus longtemps, ouais. » Dis-tu en relevant les manches de ta chemise. Tu t'accroupis et tu prends la bouteille entre deux doigts, tu trouves rapidement la poubelle et tu la jettes dedans. Tu te penches au dessus de l'évier et tu essores tes cheveux. « On dirait des éponges. » Tu soupires. Ah, c'était si chiant. Après Mason qui te saoules, c'est sa maison. Vraiment. Tu t'accroupis à nouveau en face de l'eau répandue par terre. « Torchon. » Tu tendais ta main. « Désolé pour ton sol, hein. Tu peux aussi me passer une serviette ? On va rester jusqu'à ce que je sèche. » Finalement, t'avais peut-être réussit à en faire ton petit esclave, non ? Tu souris tu attends gentiment.

Mason n'a jamais été pudique, il n'a pas honte de son corps et n'hésite pas à le montrer à ceux qui le souhaite. Au fond, il savait très bien que Munho le matait ouvertement même si il essayait de faire discret, depuis le début il le trouve à son goût. Il alla dans la salle de bain se maquiller et se coiffer avant de revenir dans la chambre. Haussant un sourcil en l'entendant avant de rigoler doucement et se diriger vers la cuisine. Il se servit un verre de grenadine comme il a l'habitude boire, c'était en quelque sorte un péché mignon. Il leva les yeux vers Munho après lui avoir proposer quelque chose à boire. Comme si il n'avait jamais bu d'alcool de sa vie... Il a déjà été à des soirées, il a déjà bu et il a déjà essayé de fumer ce n'est plus un gosse. « Merci j'ai déjà bu Munho. Je ne suis plus un enfant. » dit-il en lui jetant un regard froid. Il avala une gorgée de sa boisson avant de finalement le regarder chercher un verre. Il sourit en le voyant faire avant de pouffer de rire quand munho fit tomber la bouteille sur le sol qui bien sûr alla lui asperger les cheveux. Il posa son regard sur lui et pencha la tête sur le côté le regardant ainsi ressuyer le sol. « Je trouve que tu le fais bien... Ca te donne un petit côté esclave sexy. » dit-il avec un sourire au coin assez moqueur mais au fond il le pensait vraiment. Il pencha la tête sur le côté et sourit en l'entendant parler. « Le torchon est à ta droite dans le petit meuble et la serviette, tu peux prendre la mienne dans la salle de bain sur le porte serviette... elle est bleu claire. » voulant lui montrer qu'il ne marchait pas dans l'histoire. Il se leva après avoir fini son verre et alla laver son verre tranquillement sortant aussi un pain salé pour manger. Il est vraiment temps qu'il y ait des adultes dans cette maison ainsi il aura des repas équilibré chaque soir et midi le week end. Il alluma ensuite la télé mettant sur la chaîne de musique pendant que munho nettoyait. Il bougea ensuite son corps au rythme de la musique tout en continuant de laver la vaisselle en sachant qu'il ne l'avait pas fait depuis hier midi... mauvais garçon.

Quelle créature vile. « .. Très bien. Moi qui croyait avoir en face de moi Marie. » Tu parlais de Marie la mère de Jésus. Enfin. Tu disais ça en moquerie. « Désolé de m'être trompé sur ton cas, sainte. » Envoyer des petits piques comme ceux-la .. il devrait le prendre bien. Qui charrie bien aime bien, non ? Et puis comme un boulet, tu fais tout tomber. Et comme un connard, il se fout de toi. Tu soupires. T'aimes pas ça. T'as pas fait exprès, bon sang. Tu secoues ta tête de droite à gauche en imitant sa voix. Tu lui lances un regard noir. « Sexy ? Je vais t'en montrer du sexy toi. » Tu grognes. Tu lui montreras bientôt. Il va revoir sa définition, oh que oui. Tu passes encore une main dans tes cheveux et tu lâches un ultime grognement. Il ne pouvait même pas faire ça ? Tu ne pouvais même pas avoir l'impression de gagner sur lui ? Et puis tu te rends compte de ce qu'il a dit. Esclave ? Mais tu vas le lui faire avaler son esclave ! Oh. Une idée. Tu laisses un sourire sadique envahir ton visage. Très, très bonne idée. Tu vas vraiment le faire, son esclave sexy. Et après, tu pourras tout casser et le faire bien suer avec ça. Non ? Tant pis, tu testeras bien. Tu te lèves et tu prends le torchon. Tu essuies rapidement l'eau, entendant d'une oreille la musique. Dieu dieu, tu te sentais très méchant, sur le coup. Vil. Sadique. Affreux. Et même pervers. Mais cette impression ne te déplaisait réellement pas, mais vraiment pas du tout. Tu vas dans la salle de bain, et tu fermes la porte derrière toi. Tu enlèves ta chemise mouillée et tu prends la serviette dans une autre main. Quelle méchante personne tu fais. Tu ouvres à nouveau la porte et tu ressors, torse nu. Tu souris, toujours sadiquement, en le voyant dos à toi. Tu. Es. Méchant. Mais pas que. Tu te colles automatiquement à lui. « Maaître, Oppaa. » Si tu t'éclates ? Pas que. « Je mets ma chemise où, le temps qu'elle sèche ? » Tu te recules. Tu te doutais bien qu'il allait te donner un coup dans le ventre ou quelque chose comme ça, alors réflexe : une fois que t'as fait ta pseudo connerie, tu recules. Et tu tends ta chemise à Mason. « Vous avez une cheminé, ou quelque chose comme ça ? » Si tu le vouvoies, il verra bien que tu joues sur ça. Il faut toujours peser ses mots avec toi, Im Mun Ho. Sinon, c'est à la limite du meurtre mental. Quoique, tu devais passer pour un idiot. Tu mets la serviette bleue autour de ton cou. « Tu n'as qu'une serviette ? » Mais tu détestes vouvoyer les gens. Alors tu as rapidement arrêté. « Oh, je vois. Tu voulais que j'essuie mes cheveux et mon corps d'Apollon sur ta pauvre serviette bleue ? » Toi ? Une chienne ? Un con ? Un idiot ? Un égocentrique ? Mais surtout un bipolaire ? Non. Non, c'était pire que tout ça.