nom&prénom: Im Sae Ri. Célébrité: Park Ji Yeon. âge: 22 ans. date de naissance: 25/07/1991. lieu de naissance: Seoul. nationalité: Coréenne. orientation sexuelle: Hétéro. Emploi/études: Chanteuse dans un groupe de rock et étudiante en langues à ses heures. groupe désiré: Purple Diamond.

Que penserais tes parents de la vie que tu mènes ?
Ils n'en sont plus à une déception près de ma part... Je pense donc qu'ils seraient blasés comme à l'accoutumée. De toute façon, ils n'ont jamais eu de grands espoirs en moi, ma sœur aînée leur suffisait, elle qui a toujours tellement bien réussi tout ce qu'elle avait entrepris. D'ailleurs je pense que leur plus regret soit que je ne lui ressemble en aucun point.


Comment décrirais-tu ta vie ?
Maussade, déprimante, digne du spleen baudelairien. L'ennui est devenu mon animal de compagnie, la cigarette ma meilleure amie, l'alcool mon époux, la coke ma maîtresse et la culpabilité ma pire ennemie. Je suis une adepte de l'expression "Live fast, die young and let a beautiful corpse" et ai un comportement qui tend à être auto-destructeur.


Que dirait de toi tes amis ?
Les amies que j'avais étaient aussi superficielles que je l'étais... Il était donc habituel que nous parlions dans le dos de l'une l'autre tandis que devant nous nous armions de sourires et de compliments. Je pense donc que leurs remarques ne seraient pas très bonne à mon égard car au fond, on se détestait toutes.


Qu'en est-il de ta vie sentimentale ?
C'est le grand néant... "Seule un jour, seule toujours" telle le dit l'expression qui dans mon cas s'avère absolument vraie... Soit il s'agit des effets du karma par rapport à mon comportement dans le passé ou alors c'est tout simplement ma faute car je n'arrive plus à aller vers les autres.


As-tu un souvenir réellement marquant que tu aimerais partager ?
Quand j’étais au lycée, j’étais une horrible gamine… Bête, méchante et superficielle, je m’en prenais aux « plus faibles ». J’aimais les persécuter avec ma bande de guenons et voir leurs larmes de désespoir couler le long de leurs joues me rendait heureuse. Faire mal aux autres me faisait du bien, les voir souffrir parvenait à atténuer ma propre douleur. Je pensais à l’époque que mon comportement était justifié et que c’est de la sorte que j’étais vraiment heureuse… En fait je n’avais pas compris que tout cela n’était qu’en apparence et que mon mal être demeurait bel et bien.
Un jour, alors que je persécutais une énième élève que je violentais pour obtenir son argent, cette dernière est tombée dans les escaliers. Je contemplais le spectacle horrifiée et tremblante tandis que mes cris avaient alertés un surveillant. Je m’en suis vraiment voulue et n’ai pas cherché à me justifier lorsque le principal a pris la décision de m’expulser de l’école. J’avais compris mes erreurs et avais décidé de changer mais plus personne n’avait confiance en moi et ne m’encourageait… Y compris ma famille qui d’ailleurs n’était même pas surprise de mon renvoi, ils étaient habitués à ce que j’accumule les erreurs. Et pour être honnête, ce mépris était davantage plus douloureux que s’ils m’avaient disputé, d’ailleurs j’aurai préféré qu’ils le fassent, j’aurai au moins su qu’ils avaient conscience de mon existence…

Je claquai la porte avec force et me dirigeai avec rage vers ma voiture où je m’assis et mis la clé sur le contact, prête à démarrer. Il était rare qu’on crie à la maison, cela s’était produit une seule fois et depuis il n’y avait plus rien eu, tout au moins jusqu’à aujourd’hui. Le fait est qu’ayant une aînée modèle, il n’y avait pas de raisons de crier tandis que moi je faisais tellement de bêtises que mes parents avaient décidé qu'élever la voix ne me changerait pas et n’améliorerait les choses en rien, que la seule chose qui en résulterait serait un terrible mal de gorge et d’après eux je n’en valais pas la peine. J’étais le désespoir de mes parents, le vilain petit canard de la famille et je savais qu’ils me regrettaient, je l’avais entendu aujourd’hui justement et c’est pour cette raison que je m’emportai et me mis à crier à tout va. Je m’étais mise dans une forte colère et avais cassé toutes les babioles qui m’étaient tombées entre les mains tandis que j’avais déversé tout ce que j’avais sur le cœur. Les propos furent violents pour les deux côtés, j’avais mal, très mal et cette tristesse n’avait fait qu’intensifier ma colère. Ne pouvant en supporter plus, j’étais alors sortie au dehors, les clés de ma voiture en main, j’avais besoin de prendre l’air et surtout partir de cet endroit étouffant.
Alors que je démarrai le contact, la porte du côté conducteur s’ouvrit sur ma grande-sœur qui ne prit pas soin que je l’invite à s’asseoir pour le faire, de toute façon je ne l’aurai pas invité à faire cela, je ne voulais pas la voir, ni même discuter avec elle. Malgré mes tentatives pour l’expulser du véhicule, cette dernière demeura à sa place (elle était très têtue) et je n’eus d’autre choix de partir en promenade avec elle. Je roulais plutôt vite et nerveusement, encore sous l’effet de la colère. Ma grande sœur me proposa de prendre le volant et avais même commencé à détacher sa ceinture pour prendre ma place mais je vis dans sa démarche une manière de me rabaisser (alors que ce n’était pas le cas) qui me déplut fortement, pour la peine j’accélérer davantage et conduisit davantage plus nerveusement. A ce moment-là, déconcentrée par ma rage que j’avais dirigé vers ma sœur qui se prenait en pleine figure toutes sortes de propos violents, je déviai de la route et percutai de plein fouet la rambarde. Sous l’impact du choc, ma sœur qui n’avait pas eu le temps de rattacher sa ceinture, fut éjectée de plein fouet du véhicule plusieurs mètres plus loin où elle gisait inconsciente… morte sous l’impact du choc contre le bitume… Sous le choc, j’en vacillai et tombai au sol, je suffoquai tandis que mes larmes coulaient. Je n’étais pas capable de faire la moindre chose, j’étais hagard, comme si mon âme avait quitté mon corps en ce moment même pour laisser mon corps aussi vide de vie que celui de ma sœur. Je tremblais de la tête aux pieds et me sentit prise de vertige, j’étais mal… horriblement mal… Tout d’un coup ce fut le grand trou noir, j’avais perdu connaissance.

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