nom&prénom: choi pyo han Célébrité: shin yoo hyun [u-kiss] âge: texte texte texte. date de naissance: 27 mars 1992 lieu de naissance: hongdae nationalité: coréenne orientation sexuelle: hétérosexuelle Emploi/études: directeur d'une entreprise de fourrure groupe désiré: orange jasper

Que penserais tes parents de la vie que tu mènes ?
Je ne sais franchement pas. Sûrement qu'ils seraient fier. Je ne me laisse pas faire. Je fais toujours tout le plus parfaitement possible. Je ne m'occupe pas de futilités. Je ne vois pas ce qu'il pourrait me reprocher. Peut-être que ce n'est pas assez pour eux, pour lui. Mais je lui dirais bien qu'il ne sait pas ce que j'endure pour y arriver. Je ne suis pas du genre à tenir tête à mon père ainsi, il faut dire qu'il ne m'a jamais réellement puni ni réellement gratifié. Je ne suis peut-être qu'une machine pour lui ? Parfois j'ai tendance à y croire, mais je ne le déteste pas pour ça. Moi-même je sais que je ne suis pas plus émotionnel qu'un robot. A l'extérieur.

Comment décrirais-tu ta vie ?
Sérieusement, je pense qu'elle est ennuyante, sombre, pas intéressante. J'ai souvent envie de changer du tout au tout, mais je ne peux pas. Je ne peux pas abandonner tous les efforts que j'ai fait jusque là pour tout gâcher. Et il y a des gens qui comptent sur moi. Peut-être qu'ainsi ça ne me plaît pas, ça n'est pas moi, mais je me dois de continuer.
Mais qu'est-ce que je fais concrètement ? Rien. Enfin, je travaille comme je peux pour arriver au top du top, je fais en sorte d'être supérieur aux autres, il le faut, sinon je ne suis pas à la hauteur. Je me prépare à entrer en digne successeur, à qui tout le monde devra obéir. J'ai sûrement l'air méchant. C'est le cas, même si ce n'est pas forcément ce que je voudrais vraiment.

Que dirait de toi tes amis ?
La réponse est simple. Je n'en ai pas. Je ne peux pas en avoir, il faut que je me méfie de tout le monde. Évidemment, il y a des gens que j'apprécie plus que d'autres. Mais quand eux ne voient pas la différence ? Je devine facilement leur pensée. "Il est arrogant, je n'en veux pas". "Pourquoi il me fixe si bizarrement, il me fait peur". "Quel rustre, même pas une once de gentillesse". Tous sans exception pensent ainsi. Mais ce n'est pas plus mal. C'est toujours mieux d'avoir des ennemis que de faux amis.
Mais pour les quelques exceptions qui existent sur Terre et que je n'ai pas encore rencontré, je pense qu'ils me soutiendraient. Et moi pareil, de tout mon cœur je leur serais loyal. Mais si ce n'est pas le cas, c'est que ce ne sont pas mes proches. Ce sont justes des personnes comme toutes les autres.

Qu'en est-il de ta vie sentimentale ?
Il faudrait peut-être que je commence à avoir des amis avant d'avoir quelqu'un à aimer, non ? Ce serait vraiment dur de supporter tout ça, en plus d'avoir quelqu'un d'aussi cher à mes yeux. J'évite simplement de m'attacher aux gens, pour ne pas à avoir mal s'il me quitte, ou si je les quitte.

As-tu un souvenir réellement marquant que tu aimerais partager ?
Le jour où ma mère est morte, c'était il y a longtemps maintenant. J'étais trop jeune, et avec le temps, j'ai oublié. Mais je sais qu'elle était gentille. Tout allait bien avant qu'elle ne parte. Tout allait vraiment bien avant. J'ai l'impression que c'était le paradis, cette époque-là. Que j'étais à peu près normal. J'avais cette impression d'être heureux et bien. Mais peut-être que ce n'est qu'une impression, une vision enfantine que j'avais. Et qu'elle soit partie ou pas n'aurait pas changé mon futur, la succession à l'entreprise.

Qu'as-tu oublié ?
Ma famille. Mon père, ma mère, mes frères et sœurs. Je ne me souviens pas d'eux, ni de leurs visages ni de leurs noms. Mais j'entends encore leurs voix. J'entends encore dans ma tête les conseils de mon paternel. Je ne dois pas me montrer faible. Je dois faire de mon mieux. Je perçois aussi les rires et les pleurs de mes petites sœurs, les cris de mes frères. Ce sont plus des voix, des murmures que des paroles. Mais l'esprit est toujours là. J'ai cette impression de proximité avec eux, mais en même temps, ils me semblent si loin. J'ai parfois l'impression d'être fou quand j'y pense, alors j'essaie de ne pas y réfléchir. J'ai bien d'autres choses à faire que de penser à des personnes que je ne connais pas.

Choi Pyo Han est, on peut dire, un de ces enfants dont la dure éducation a forgé le caractère. Aîné d'une famille nombreuse et pleine d'enfants, on lui a rapidement demandé d'être fort et de s'occuper de ses jeunes frères et sœurs. De ne pas se plaindre, de ne pas créer de problèmes, de tout faire à la perfection. Montrer l'exemple, quelque chose comme ça. Sûrement qu'au début il s'en est plaint et en a boudé. Mais quand on entre une fois dans le jeu, on n'en ressort jamais. Pyo Han est coincé dedans, mais n'essaie même plus d'en sortir. C'est un rôle qu'il doit garder pour le restant de ses jours. Autant pour son bien que pour celui des autres.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le jeune homme ne vient pas d'un environnement aisé. Certes il a l'argent, plus que nécessaire, mais ce n'est pas pour autant que le jeter par la fenêtre lui est égal. Tous ces billets verts, c'est son père qui l'avait durement gagné. Et depuis, il ne s'arrête plus. La mère de famille est morte quelques années avant, créant un trou autant dans le cœur de sa famille que sur le plan financier. Les membres Choi ont connu une période de crise, une période incroyablement douloureuse et traumatisante, mais ils ont réussi à remonter. Mais à quel prix ! Ils s'en sortent assez bien maintenant, mais on peut dire que le bonheur n'est pas à l'horizon. Il faut dire, le paternel n'était pas ce genre de personne à vraiment faire passer de l'amour à tout le monde. Comme Pyo Han aujourd'hui, le père primait l'ordre et l'effort. Il faut absolument travailler, se démener, faire des efforts pour ne pas avoir à revivre la famine. Jamais, vraiment jamais. Allez, travaille et pas d'excuse. Si tu veux manger ce soir, fais un effort. Sinon vas t'en.

Pyo Han, dont le caractère était déjà incroyablement distant et fort, allait reprendre la tête de la compagnie de son père, une entreprise sur de la fourrure. Ce n'était pas un domaine qui intéressait particulièrement le jeune homme. Il avait même détesté cela, un temps. Mais il s'y était vite fait. Maintenant, il prend même l'habitude de porter ces peaux d'animaux sur le dos. Cela convenait bien avec son nouvel état d'âme. Car oui, l'esprit modèle du jeune homme ne s'était que renforcer. Son père lui disait bien "ne montre jamais ce que tu ressens à tes adversaires", "ne te laisse jamais rabaisser, montre leur qui est le chef", "calcule tes paroles, un mot de travers et c'est la fin". Rapidement, très vite, ses conseils se sont ancrés dans la tête de son fils. Arrogant, froid et supérieur, c'est ce qu'il a finit par devenir.

Maintenant on ne dirait pas, mais Pyo Han est une personne sensible. Malgré ses airs supérieurs, il prend vraiment à cœur ce qu'on lui dit ou fait. Oui, il est capable de pleurer, rire et être jaloux. Mais ce n'est pas pour autant qu'il l'exprime. Comme il l'a appris, il ne doit rien montrer de ses sentiments, pour le bien de ses affaires. Alors il ressent, mais sans rien faire ressortir. Il y a bien un moment où il explose, non ? Oui, parfois. Mais pas souvent. Il a aussi, des failles, il ne faut pas croire, dans cette grosse armure. C'est aussi par ces fissures qu'il laisse entrevoir son cœur aux personnes auxquelles il tient. Peu de personnes, c'est clair.

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