nom&prénom: Hwang Will. Célébrité: Jeon Ji Yoon. âge: Vingt ans. date de naissance: 19 novembre 1992. lieu de naissance: Donghae. nationalité: Sud Coréenne. orientation sexuelle: Hétérosexuelle. Emploi/études: Stagiaire dans une animalerie. groupe désiré: Purple Diamond.

Que penserais tes parents de la vie que tu mènes ? Je suppose qu'ils ne seraient pas fiers de moi. Je cherche encore ce que je veux faire de ma vie. Ce stage dans cette animalerie ne va pas me mener bien loin, je sais bien, mais je n'ai que ça à l'heure actuelle. Ils auraient voulu me voir médecin je crois, mais ce n'est pas vraiment ce qui me branchait et aujourd'hui ça ne me tente toujours pas de toute manière. Donc voilà, je pense qu'ils seraient déçus de leur fille unique.

Comment décrirais-tu ta vie ? Ma vie est semblable à une montagne russe. Des hauts, des bas. Un peu comme pour tout le monde j'imagine. Mais le truc, c'est que dès que j'aperçois une once de bonheur à l'horizon, dès que j'ai le sentiment que tout va enfin changer pour moi dans ma vie, il se passe un truc qui vient tout gâcher. Un accident, un décès, une dispute. Bref, ça ne se passe jamais comme on le souhaite, hein ?

Que dirait de toi tes amis ? Mes amies me disent parfois qu'elles me voient comme une sorte de leader. C'est vrai que j'ai tendance à toujours vouloir mener le petit groupe, j'ai des idées et j'aime les partager. Je suis du style à calmer les tensions. Le problème c'est que je m'énerve assez rapidement quand je suis contrariée et j'aime me battre. Peut-être que je suis une sorte de leader un peu trop instable. Mais ce qu'elles disent aussi c'est que je suis fidèle et loyale, qu'elles savent qu'elles peuvent me faire confiance.

Qu'en est-il de ta vie sentimentale ? C'est un gros fouillis. Je ne sais pas ce que je veux, je “tombe amoureuse” de tous les beaux garçons que je croise. Un jour de veux Robert et l'autre je veux Jean-Pierre. Je n'arrive pas à me concentrer sur une seule personne et puis souvent je ne cherche même pas à les connaître. Je me base sur le physique. On me dit tout le temps que je passe surement à côté de quelqu'un qui est fait pour moi mais je n'arrive pas à m'en rendre compte...

As-tu un souvenir réellement marquant que tu aimerais partager ? Quand j'étais gamine, j'étais vraiment désagréable mais surtout désobéissante. Je ne me rendais pas compte que c'était mal, j'avais juste besoin d'exister et de me sentir aimée. A l'école je faisais des bêtises parce que de cette façon on me regardait. Ce n'était pas toujours en bien, mais j'avais tout un tas de personnes qui m'admiraient et qui voulaient me ressembler. Sauf qu'une fois rentrée à la maison, mon père n'était jamais fier donc il m'enfermait dans une toute petite pièce toute noire sans rien. J'y restais des heures, parfois sans manger et jusqu'au lendemain matin pour retourner à l'école. Il aura fallu trois bonnes années avant que je comprenne que si je ne changeais pas mon comportement, je mettais ma santé en danger.

J'ai eu une enfance de fille trop gâtée et trop pourrie. J'avais tout ce que je voulais à l'école, je faisais ma loi. J'étais une petite fille violente et qui n'avait pas peur de grand chose en fait. J'aimais me battre, j'aimais provoquer et braver l'interdit. On m'admirait pour ça, ou plutôt, on me craignait. C'était une façon de vivre que j'aimais et je savourais les regards terrorisés de mes camarades. Pourtant j'avais une bouille d'ange et généralement, les professeurs refusaient de croire que j'étais le genre de personne que les plus audacieux osaient décrire. Autant dire que lorsqu'ils le faisaient ils pouvaient s'attendre à ce que je leur tombe dessus.

Malheureusement, mon père les croyait. Il savait quel genre de fille j'étais, il savait que j'étais une bonne manipulatrice, alors il a mis en place ce système de pièce noire. Au début, il m'y enfermait que quelques minutes puis après quelques heures et au final c'était des nuits entières. Sauf que je n'ai pas changé mon attitude pour autant, je me disais qu'il valait mieux profiter de mes journées parce que je savais systématiquement que je finirai au trou quoiqu'il arrive. Il y avait tellement de jaloux que même si je ne faisais rien, quelqu'un serait allé cafter auprès de mon père.

Au bout de trois ans de terreur, j'ai fini par arrêter. Au départ mon père continua de me traiter comme il le faisait mais j'ai fini par aller parler à un psychologue à l'école. J'étais vraiment terrorisée par l'obscurité à tel point que je ne pouvais même plus dormir. Dès qu'il commençait à faire nuit, j'étais vraiment mal alors ça posait de réels problèmes en hiver lorsque le soleil se levait tard et se couchait tôt. J'ai fait des crises d'angoisses et des terreurs nocturnes. En bref, j'ai très mal vécu cette période de ma vie.

J'ai beaucoup changé. Je suis toujours très affectée par l'obscurité parce que malgré tout ce sont des marques qui restent à vie. J'ai été placée dans un foyer non seulement pour refaire mon éducation mais aussi pour m'éloigner d'un père qui a très mal réagit face à la situation et d'une mère qui n'a jamais rien voulu dire.

Je n'ai pas arrêté mes études, mais je n'ai pas fait ce que mes parents ont toujours voulu de moi. Ils me voyaient médecin voire chirurgien. Mais je ne ferai jamais rien de tout ça. Je suis à la fac, en langue, en deuxième année. J'ai redoublé deux fois mais je le vie bien. De toute manière, je ne vais que très peu à la fac. J'y reste pour avoir une bourse mais à côté de ça, j'enchaîne les stages. Actuellement, je travaille dans une animalerie mais je n'aime pas les animaux, donc ce n'est pas trop top pour moi. L'avantage, c'est que je suis rémunérée, autant en profiter.

Niveau caractère, j'ai bien changé. Je ne suis plus cette manipulatrice. Je suis toujours aussi agressive et rancunière, mais je sais me faire discrète et je profite beaucoup moins de la naïveté des autres. J'ai appris à me faire des amis et à être loyale et aimante.

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